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Ancre 1

FOULE ROMAINE

Au lac de Côme l'autre Mardi gras
J'allais faire un tour en cabine
J'allais faire un tour dans le petit bois
Tâter l'âme sœur qu'on devine
Dans la foule romaine
Il y a foule à Rome ...

Buongiorno amore v'là la bête humaine
Me reconnais-tu
Oh quand même
Alors le lion qu'en as-tu pensé
Ah on aurait tort de se gêner
Dans la foule romaine
Il y a foule à Rome ...

Tes baisers ma mie
Tes gestes de reine
Tes orgasmes doux
Comme on aime
Destins d'animaux
Et désirs idem
Basta on s'en fout
On s'entraîne
Dans la foule romaine
Il y a foule à Rome …

 

 

AU MONT SANS SOUCI

 

Les enfants forment une ronde
Les monos sont jolies
Allez suer belles têtes blondes
Aux Thermes de Choussy
Allez soigner à l'arsenic
Vos souffles affaiblis
L'air est si doux dans la bruyère
Au Mont Sans-Souci

Dieu les enfants aiment la sieste
- D'eau tout étourdis -
Les filles de Cadet Roussel
Pendant ce répit
Venaient pour une heure à peine
Voir les gars du pays
Venaient chanter dans la bruyère
Au Mont Sans-Souci

J'en pinçais pour une infirmière
Une brune plutôt jolie
Je suivais comme Davy Crockett
Son large parapluie
Au Ciné Vox elle m'emmenait

Voir un Guitar Johnny
Je n'avais qu'une idée en tête
Le Mont Sans-Souci

 

J'aimais déjà dire je t'aime
Je t'aime je lui dis
Je savais que dans une semaine
Elle serait loin d'ici
Tous ces amours de courte haleine
Embellissaient nos vies
D'un éclat mauve de bruyère
Au Mont Sans-Souci

Les baisers le doux manège
Viens donc je te suis
Sauras-tu tenir ta promesse
Et m'aimer cette nuit
Quand s'entrouvraient à la lumière
Les Portes du Paradis
J'aurais passé ma vie entière
Au Mont Sans-Souci

Herbe têtue rouge calèche
Toboggans rentrés
Le temps est long qui nous ramène
Les filles avec l'été
Quand l'éclat mauve délétère
N'éclaire plus ma vie
Je vais dormir dans la bruyère
Au Mont Sans-Souci

 

 

 

SI JE DEVAIS MANQUER DE TOI

Si je devais manquer de toi
Mon vague à l'âme mon poisson-chat
Ma tendre espionne ma passion
Toi l'encolure de mes chansons
Garde-moi si tu m'aimes
Mais si tu doutes oublie-moi

Des profondeurs de l'océan
Comme un matador un tyran
Guidé par l'odeur des chevaux
Je viens de glisser sous ta peau
Garde-moi si tu m'aimes
Mais si tu doutes oublie-moi

Si je devais manquer de toi
Autant me priver pour toujours
Des bords de Loire au point du jour
De la douceur de ton amour

Ton plus beau nom est portugais
Hongrois brésilien puis français
Par chaque bouche passe ta voix
En bouche à bouche parle-moi
Et garde-moi si tu m'aimes
Mais si tu doutes oublie-moi

Si je devais manquer de toi
Autant me priver pour toujours
Des bords de Loire au point du jour
De la douceur de ton amour

 

Ma destinée au carrefour

Ne suit que tes chansons d'amour

En troubadour, en Albigeois

Je ne saurais vivre sans toi

Garde-moi si tu m'aimes

Mais si tu doutes, oublie-moi

 

 

 

JIM 

- L'Héritier des Flynn -

Jim
Murmurant
A cheval
Emouvant
Dans la nuit de son âme
Ivre comme une tige
Que le monde étonne
Puis pris de vertige sous la grande étoile
Où il vit

Il sent dans son cœur
L'hérédité des Flynn
Ces voleurs de splendeurs
De concessions de mines
Entre Prince et Spring
Sur le grand domaine
Où toute beauté prise
Sans fin se démène
Good night Jim


Never on such a night have lovers met...

Il n'a plus de frissons
Aux frissons de la Belle
Dans les cordes
Sous une pluie surhumaine
Quel est ce mystère
Mais que font les dieux ?
Sur ce carrousel
D'orgueil et de feu
Où on vit

As-tu vu manquer ton âme
As-tu vu manquer...

 

Entre Prince et Spring
Sur le grand domaine
Jim
Murmurant
Aime en criminel

 

Never on such a night have lovers met…

 

 

 

 

OVER AND OVER

 

Over and over
Comme après un mariage
N’aurais-tu plus le courage
Qui sauver de ce naufrage
Quand la dernière chose au monde
N’a plus rien de Dieu

Over and over
Contredire serait vouloir
L’infini n’est jamais là
Et ton grand Dieu ce bêta
Perdu en instants mousseux
N’a plus rien de Dieu

Tout incite à jaser
Pour presque rien
Nous jette un manteau sur les yeux
À des années-lumière
En manteau vert
Je ne vois pas ton amoureux

Over and over
Assis sur les bords de Loire
Où je relis notre histoire
Dans ce vieil abstrait cruel
La façon dont je me démène
N’a plus rien de Dieu

Over and over
Le ciel est insaisissable
C’est l’infini d’un visage
Notre pauvre âme insensée
À sa peur d’être écrasée
N’a plus rien de Dieu

Tout incite à jaser
Pour presque rien
Nous jette un manteau sur les yeux
À des années-lumière
En manteau vert
Je ne vois pas ton amoureux

Over and over
Sur le siège du cocher
Près de la terre à planer
Hurlant au manteau d’amour
Comme le chien dangereux
N’a plus rien de dieu

Over and over
À l’impatience éternelle
Me voilà l’homme poubelle
La douleur qui m’ensorcelle
N’a plus rien de dieu

Tout incite à jaser
Pour presque rien
Nous jette un manteau sur les yeux
À des années-lumière
En manteau vert
Je ne vois pas ton amoureux

 

 

 

JE ME SOUVIENS 

 

Je me souviens d’une terre brûlée alentour

D’une vallée de larmes où chacun cherchait l’amour

Je me souviens des frémissements les plus légers

Je me souviens

 

En demi-conscience j'allais au fond des ténèbres

Sous ta robe blanche la nuit est surnaturelle

Je m'souviens d’une voile tendue au fond de la nuit

Je me souviens

 

Je me souviens de deux mondes dans l’univers

Je me souviens de l’appel de la lumière

D’une dame en noir qui gifle le loup des mers

Je me souviens

 

Je me souviens par la bride dans l’obscurité

Je me souviens de l’altitude où j'me trouvais

Je me souviens boire, boire dans un même ruisseau

Je me souviens

 

Je me souviens d'un assassin dans la montagne

Une digue un pont la bataille de Wagram

D’une Milanaise et d’un qui vient à mourir

Je me souviens

 

Je me souviens de matins passés hors de France

Je me souviens du regard des gens de Florence

Je me souviens de savants de mains de bourreaux

Je me souviens

 

Je me souviens que le cœur frémit d’amour

Que l’amour s’en va si orgueil avec amour

Je me souviens qu’on me déshabille à la nuit

Je me souviens

 

Je me souviens du parfait vassal que j’étais

Pensant à voix basse pourquoi veut-elle me tuer

Je me souviens comme agité de tremblements

Je me souviens

 

Je me souviens que le père venait de mourir

D’une armée anglaise piétinant mes souvenirs

Je me souviens de Murat aux portes de Naples

Je me souviens

 

 

 

REGRETS

(texte de Mylène Farmer)

 

Loin très loin du monde

Où rien ne meurt jamais

J'ai fait ce long, ce doux voyage

 

Nos âmes se confondent

Aux neiges éternelles

L'amour cachait son vrai visage

 

Oh viens ne sois plus sage

Après tout qu'importe

Je sais la menace des amours mortes

 

Gardons l'innocence

Et l'insouciance

De nos jeux d'antan, troublants

 

N'aie pas                                     Viens ce soir

De regret                                     Viens me voir

Fais-moi confiance, et penses

A tous                                         Viens t'asseoir  

Les no-way                                 Près de moi

L'indifférence des sens

N'aie pas                                    L'aube est là

De regret                                    Reste là

Fais la promesse, tu sais que    Je te promets

L'hiver et l'automne                  D'être là

N'ont pu s'aimer                        Pour l'éternité

 

Debout la tête ivre

De rêves suspendus

Je bois à nos amours infirmes

 

Au vent que je devine

Nos lèvres éperdues

S'offrent des noces clandestines

 

N'ouvre pas la porte

Tu sais le piège

De tous les remords, de l'anathème

 

Je me fous des saisons

Viens, je t'emmène

Là où dorment ceux qui s'aiment

 

 

SENTIMENT NOUVEAU

J'avais perdu le goût des choses
Sans avoir idée de la cause
Ma naissance des temps nouveaux
Me surprit bientôt

La poussière bleue du chagrin
S'élevait sur tous les chemins
Où courait comme feu follet
Mon âme égarée

Puis il y eut ce sentiment nouveau
Ce souffle sur ma peau
Le plaisir avec toi
Puis il y eut la joie d'être éveillé
Par le premier baiser
D'une bouche adorée

Nous étions du dernier regain
Condamnés à mourir demain
Issus du troupeau décimé
Promis au boucher

Depuis ma tristesse est un monde ancien
Un monastère tibétain
Une jonque pleine d'œillets
Prête à chavirer

 

 

FORT ALAMO 

Qu'il est dur de défaire
J'en reste K.O.
Dans ta ville frontière
Sise au bord de l'eau

Abruti de lumière
Comme pris au lasso
Je me laisse défaire
De tous mes oripeaux

Tes gestes d'orfèvre
Ta vie de femelle
Je te jure que je m'en fous
Le plaisir vorace
Dans l'impasse et alors

De ma vie vulgaire
Dans l'armée de l'air
Je garde l'amour c'est tout
Plus rien n'est en place
Comme tout s'efface
Et alors je m'en fous

Voilà donc la disgrâce
Où sont les chevaux
Mon ami Pégase
Et la belle Ozo

Je n'ai plus de visage
Je reste caché
Caché dans ton ombre
Ton ombre portée

Je suis dans l'espace
Un temple de glace
Je n'aime plus rien du tout
Malgré les menaces
Comme tout me lasse
Je m'en fous

Si dans tes bontés internationales
Je ne vaux plus le coup
C'est l'adieu aux armes
L'oubli est en place et alors je m'en fous

Donnez-moi la lumière sur ce chant muet
Ce long chant de misère
Et de vanité
Comme tout est triste dans l'air
Oh ! tout est à côté
Ami voilà ma prière
Voilà mes péchés

Je suis dans l'espace un temple de glace
Je n'aime plus rien du tout

Je m'en fous, je m'en fous
Je vis dans la crasse je suis dégueulasse
Et alors…
Le chien de l'espace dans la glace
N'aboiera plus whoo whoo whoo

 

 

 

J'AI FRÉQUENTÉ LA BEAUTÉ

 

J'ai fréquenté la beauté

Tout le mois de juillet

Pauvre cœur je manquais d'amour

J'ai fréquenté la beauté

Chaque jour abreuvé

A l'illusion des toujours

L'amour qui sait dévorer

Qui nous jette au panier

Pleurnichant route de Latour

L'amour qui sait nous tromper

Jamais sûr d'être aimé

Par l'hirondelle des faubourgs

J'ai fréquenté la beauté

Je n'en ai rien gardé

 

J'ai fréquenté la santé

Chaque matin le lait

Cœur humide j'honorais l'amour

J'ai fréquenté la santé

Par les champs les forêts

Partout où me menait le jour

Derrière la Banne au Fohet

Nu parmi les genêts

Je suivais la cavale amour

J'ai fréquenté la santé

Baiser boire et manger

Pour l'hirondelle des faubourgs

J'ai fréquenté la santé

Je n'en ai rien gardé

 

J'ai fréquenté la gaieté

Tout un mois de janvier

Nuit et jour il neigeait autour

J'ai fréquenté la beauté

Sur la A sur la B

A l'enchainement des toujours

Au luxe qui garde le corps

Sans regrets sans remords

Sous la cascade qu'elle adore

J'ai fréquenté la gaieté

Mais je n'ai rien gardé

De l'hirondelle du faubourg

J'ai fréquenté la gaieté

Je n'en ai rien gardé

 

 

 

COURS DIRE AUX HOMMES FAIBLES

Cours dire aux hommes faibles comme moi
Que son nom n'est pas amour
Que Dieu ne nous garde pas
D’en rêver un jour
Dis que le chagrin est sur moi
Comme pluie nuit et jour
Et que finiront lâches comme moi
Ceux qui croiront à l'amour

Cours dire aux hommes faibles comme moi
Qu'il n'y a rien à chanter
Ni le coup de rein
Ni l'effroi
De la bête entravée
Même si rien n'effacera
Le goût du Baiser Volé
Cours dire aux hommes faibles comme moi
Qu'il n'y a rien à chanter

Cours dire aux hommes cruels comme moi
Qu'il n'y a plus à parier
Que mourir est la même loi
Pour l'homme est le sanglier
Même si rien n'effacera
Le goût du Baiser Volé
Cours dire aux hommes fiers comme moi
Cours...cours...cours

 

 

 

L'ANGE DECHU

Je jette une orange
Vers l'astre mort
Quand s'éveille l'ange
Dans mon pauvre corps
J'arrache les pierres
Aux murs épais
Du tombeau de terre
Où tu m'as jeté

Je monte à grand-peine
Par les chemins
Que prennent les reines
Les assassins
Dans cet univers de cendres
Où aimer n'existe pas
Parfois je prie mon ange
Eh ! ne m'oublie pas

Chaque jour les nostalgies
Nous rongent
Sans amour nous dérivons
Privés de tout retour

Je crains tant le souffle
Du temps sur moi
J'ai connu sa bouche
Dans l'au-delà
Fais de mon âme une branche
De mon corps un talus
Mais dieu apaise l'ange
L'ange déchu

 

 

LE TRAIN BLEU

 

Mon cœur est grand comme un aéroport

Un grand cœur de putain de croque-mort

Le souffle court

Merde

Prêt à pleurer

J'ai un chagrin plus fort qu'une armée

 

Dans un train bleu je sommeille

Entre Lyon et Genève

Le cœur peuplé d'idées noires

 

Dans quel pays dans quelle principauté

Poseras-tu ton corps mon adorée

Dis ton cœur égrène-t-il comme à regret

Des jours de neige

Des noms d'arbres fruitiers

 

Je reconnais ton silence radio

Ce silence des reines et des bourreaux

Cœur infidèle

Toréador taureau

Trouve l'allure

 

Dans un train bleu je sommeille

Entre Lyon et Genève

Le cœur peuplé d'idées noires

  

Quand dans un vol d'oies sauvages

Sur les étangs s'élève

Mon cœur épris de voyages...

 

 

LE LIEN DÉFAIT

Comme l'ange blond
Noyé dans la Durance
Comme un démon
Tu déferas le tien

Comme l'oiseau borgne
Comme Jeanne de France
Dans ta démence
Tu déferas le tien

On se croit d'amour
On se croit féroce enraciné
Mais revient toujours
Le temps du lien défait

On se croit d'amour
On se sent épris d'éternité
Mais revient toujours
Le temps du lien défait

Comme la vipère
Comme la reine des près
Morte terre
Tu déferas le tien

Comme la femme douce
Comme l'homme léger
Au moment d'oublier
Tu déferas le tien

On se croit d'amour
On se croit féroce enraciné
Mais revient toujours
Le temps du lien défait

On se croit d'amour
On se sent épris d'éternité
Mais revient toujours
Le temps du lien défait

 

 

TOUT EST DIT

Pour un simple mot de toi
J'aurais fait n'importe quoi
Le pire le meilleur

Mais s'éloigne déjà
L'amoureuse voix
Qui m'apprivoisait le cœur

Oh ! tout est dit...

Les pierres les peupliers
Du pays où je vivais
Il faudra les oublier

La promesse de durer
Est une mauvaise idée
Je ne veux plus y penser

Oh ! tout est dit...

Les banales trahisons
Les cruelles ascensions
Ont eu raison de moi

Aucun vol de pigeons
Aucune balle de plomb
Plus jamais ne m'atteindra

 

 

 

MASHPOTETISES

Vous nous aurez "mashpotétifiés"

Bien tous "mash-po-po-disposés"

Du bon boulot gougnafiers

Allez twist à St Tropez

 

Nous v'là tous bien "ringarnisés"

Limite "endalidanifiés"

Du bon boulot gougnafiers

Allez twist à St Tropez

 

Encore on confond Johnny Vacances et Elvis Presley

C'est vous dire si c'est un succès

 

Vous les a "débalajodifiés"

En trois coups "engaulénifiés"

Du bon boulot gougnafiers

Allez twist à St Tropez

 

On passerait son temps à maronner

A s'en "neurasthéniniquer"

A s'en "napalmimifier"

Allez twist à St Tropez

 

Encore on confond Johnny Vacances et Elvis Presley

C'est vous dire si c'est un succès

 

Vous nous aurez "mashpotétifiés"

Bien tous "mash-po-po-disposés"

Du bon boulot gougnafiers

Allez twist à St Tropez

 

On passerait son temps à maronner

A s'en "neurasthéniniquer"

Mitterrand "chiraquéqués"

Allez twist à St Tropez

 

Encore on confond Johnny Vacances et Elvis Presley

C'est vous dire si c'est un succès

 

 

LE CRI DU PAPILLON

 

V'la la bouche de l'enfer

On en connaît un rayon

On peut plus nous la refaire

On en connaît un rayon

Il t'arrache les bruyères

Mais tu connais même pas son nom

Croix de bois, croix de fer

Oui c'est le cri du papillon

 

C'est le cri de la terre, 

Des oiseaux et des poissons

Depuis toujours il opère

Dans toute imagination

Il t'arrache les bruyères

Mais tu connais même pas son nom

Croix de bois, croix de fer

Oui c'est le cri du papillon

 

Pas de soupir, pas de larme

Ça ne dérange pas les passants

Ce petit rien qui empire

J'le crois pas, personne entend

Il t'arrache les bruyères

Mais tu connais même pas son nom

Croix de bois, croix de fer

Oui c'est le cri du papillon

 

 

 

SI JE M'ATTENDAIS

Aux sources de la Loue, je n'sais quoi j’attendais
Sans doute le début du monde.
Troubadour rêvassait je n'sais quelle mélodie,
So long

Comme se levait l’aurore sur la barre des Ecrins,
Dans sa robe de safran,
Je t’en donne ma main, au ciel encore étoilé,
J’entends :

"Oh vous, si je m’attendais...
Cher vous, amour je suis venu pour toi"
Bonjour toi

Jurant par Périclès dans le fond du jardin
En demandant l’addition
Chaque soir aux Pyramides, quand chantonne Franky
J't’attends

Rêvant vers les marmottes comme il est interdit

Quelque part à Saint-Tropez,
Nu au bain de minuit, sortant de la flotte, qui
M'a dit :

"Oh vous, si je m’attendais...
Cher vous, amour je suis venu pour toi"
Bonjour toi

Qu’il est bon de t’aimer au cœur des nuits d’été.
Voudrais-tu me dire ton nom ?
Je cherche ton secret au cours des longues nuits,
Au fond.

Plongeons dans la rivière, miroite le désir,
Quelle belle et bonne vie !
Chaque nuit, sous la neige, couronnée d’or, ma mie
Me dit :

"Oh vous, si je m’attendais...
Cher vous, amour je suis venu pour toi"
Bonjour toi

 

 

TE GARDER PRES DE MOI

Nos amours se défont
Tout s'efface
Pressé par le temps qui passe
Quand monte au loin
Dans une rumeur
Le chant du très vieil indien
"Fous d'aventures
Respectez le destin"
Je veux te garder près de moi

Corps épris
Voyageur
Ton esprit
Joue comme un derviche tourneur
Les amants ébouriffés par la danse
Du sacré tourment
Chantent au matin
Prisonniers du destin
Je veux te garder près de moi

Souvenirs
Lourds secrets
Vos murmures s'insinuent
Dans nos armures
Veux-tu bien jeter à nouveau
Tes jambes autour de mes reins
Je te le jure
Je me fous du destin
Je veux te garder près de moi

 

 

COL DE LA CROIX-MORAND

Comme un lichen gris
Sur le flanc d'un rocher
Comme un loup sous la voie lactée
Je sens monter en moi
Un sentiment profond
D'abandon

Par mon âme et mon sang
Col de la Croix-Morand
Je te garderai

Quand à bride abattue
Les giboulées se ruent
Je cherche ton nom
Oh ! je meurs mais je sais
Que tous les éperviers
Sur mon âme veilleront

Par mon âme et mon sang
Col de la Croix-Morand
Je te garderai

Pour ce monde oublié
Ce royaume enneigé
J'éprouve un sentiment profond
Un sentiment si lourd
Qu'il m'enterre mon amour
Et je te garderai

Quand montent des vallées
Les animaux brisés
Par le désir transhumant
Je te prie de sauver
Mon âme de berger
Je suis innocent

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