MuraTextes
Reprises
DANS MA NATURE (live 1993) / PETAIN FM live 1993) / INSENSIBLE
(compilation les Inrockuptibles 97) / QU'EST-CE QUE TU VOULAIS ?
(face-B de Cours dire aux hommes faibles) / ENTREZ DANS LE REVE
(compilation Route Manset) / AVALANCE IV (compilation I'm your fan) /
MARIE-JEANNE (compilation L'équipe à Jojo) / TOMBER SOUS LE
CHARME (compilation Contresens) / MON FRERE D'ANGLETERRE
(CD inédit FNAC pour la sortie de Vénus) / EN AMOUR (CD inédit FNAC
pour la sortie de Vénus) / NUIT D'ABSENCE (live tournée Dolorès) /
RICHARD (live tournée Dolorès) / MELODY NELSON (inédit Internet) /
PLUS DE LIAISON (inédit Internet) / YA MUSTAPHA (inédit Internet) /
JEWEL (live Taratata avec Marie-Jo THERIO) / ONE DAY AFTER SCHOOL (inédit Internet) / VOUS LES FEMMES (live RTL 2000) / TODOS LOS OJOS (live tournée Muragostang) / MOTOR CITY IS BURNING (sous le pseudonyme de Gengis - projet MC1/Back in Clermont-Ferrand) / EUROPEAN SONG (CD L'Auvergne revisite le Velvet Underground) / MELLOW MY MIND (concert pour Koloko 2003) / FOR THE TURNSTILES (concert pour Koloko 2003) / ON THE BEACH (concert pour Koloko 2003) / ALCALINE (inédit Internet) / UN MUR POUR PLEURER (live France Inter "Carte blanche à JLM")
DANS MA NATURE
(reprise de La variété - écrit par Rudy LÉONET)
Je ne peux pas mentir
J'aime quand ça brille et si ça m'attire
C'est que ça scintille
Mais je laisse aux gens leurs teins éclatants
Je préfère les "oui"
Sans leurs mines réjouies
C'est dans ma nature
D'aimer les choses qui durent
Mais le bruit des ruptures
Est dans ma nature
C'est dans ma nature
J'aime toujours sourire
Pas par politesse ni même par paresse
Mais juste pour m'enfouir
Loin de la tristesse, des remords qui me blessent
De m'être un jour noyé
Dans un bain de bulles dorées
C'est dans ma nature
D'aimer les choses qui durent
Mais le bruit des ruptures
Est dans ma nature
C'est dans ma nature
J'aime tenir les portes
Et je laisse passer d'un geste obligé
Car rien ne m'apporte
Autant de vrai plaisir que l'air que je m'inspire
Le revers en avant
J'aime la langue du serpent
C'est dans ma nature
D'aimer les choses qui durent
Mais le bruit des ruptures
Est dans ma nature
C'est dans ma nature
PÉTAIN FM
(reprise de Sylvain VANOT)
Tout va bien, c'est évident
On nous le chante si souvent
Comment ne pas y croire ?
Quitter les grands axes routiers
Compter les moutons dans les prés
Il n'y a rien d'autre à voir
Le maréchal est dans nos maisons
Il n'en finit pas de finir en chansons
Le maréchal est dans nos maisons
Il n'en finit pas de finir en chansons
Yeh ! yeh ! yeh ! font les oiseaux
Que j'entends piaffer à la radio
Pauvres volatiles
Pétain FM diffuse les nouvelles
L'école est finie et les filles sont belles
Le maréchal est dans nos maisons
Il n'en finit pas de finir en chansons
Le maréchal est dans nos maisons
Il n'en finit pas de finir en chansons
INSENSIBLE
(reprise de Antonio Carlos JOBIM)
Oui, insensible
Je suis resté quand elle m'avoua son amour
Immobile et froid
Je suis resté face à cet aveux désarmant
Pourquoi se demande-t-elle
Mais que fait-il non de dieu dans ce grand silence
Que pouvais-je dire
Que peut-on dire quand on aime plus
Maintenant comme elle est loin
Je reste seul et je pense au dernier regard
Vague perdu si triste
Oui je revois le chagrin dans son dernier regard
Pourquoi se demande-t-elle
Mais que fait-il non de dieu dans ce grand silence
Que pouvais-je faire
Que peut-on faire quand on aime plus
QU'EST-CE QUE TU VOULAIS ?
(reprise de Bob DYLAN)
qu'est-ce que tu voulais
répète un peu que je sache
qu'est-ce qui ne va pas
qu'est-ce qui ne tourne pas rond
qu'est-ce que tu cherchais
répète - je reviens
tu auras tout le temps de te souvenir
qu'est-ce que tu voulais
vois je suis de retour
tout recommencer
se remettre sur les rails
je t'écoute - allez parle
qu'est-ce que tu cherchais
vois comme on se trompe
non
quelqu'un nous a t'il vu
quand tu m'as donné le baiser
quelqu'un blotti dans l'ombre
quelqu'un que je n'ai pas remarqué
y a t'il quelque chose que tu désires
que je ne comprends pas
mais qu'est-ce que tu voulais
comment le savoir
quoi que tu désires
moi je n'ai pas de souvenir
rappelle-moi - parle
le disque est brisé
le diamant est fou
qui attendre
et quel malentendu
qu'est ce que tu voulais
je ne m'en souviens pas
est-ce bien toi qui me parlais
à l'instant
est-ce quelque chose d'important
où une chose de rien
mais qu'est-ce que tu cherchais
répète
moi j'ai la mémoire courte
quoi que tu désires
quoi qu'il en soit
quelqu'un t'aurait-il dit
que tu pouvais l'obtenir de moi
est-ce naturel - est-ce facile à dire
pourquoi et qui es-tu
c'est le décor qui change
où c'est moi qui me trompe
tout a déjà été vécu
écoute c'est notre chanson
où étais tu au début
ça n'a pas d'importance pour toi
alors qu'est ce que tu voulais
est-ce bien à moi que tu parles
dis est-ce bien à moi que tu parles
est-ce bien à moi
que tu parles
ENTREZ DANS LE REVE
(reprise de Gérard MANSET)
ramenez le drap sur vos yeux
entrez dans le rêve
reprendre la vie des autres
où on l'a laissée
quand le jour s'achève
voir les couleurs voir les formes
enfin marcher pendant
que les autres dorment
voir les couleurs voir les formes
les villes sont des villes
bordées de nuit
et peuplées d'animaux
qui marchent sans bruit
toujours dans votre dos
la peur vous suit
toujours dans votre dos
ramenez le drap sur vos yeux
entrez dans le rêve
allumez l'écran merveilleux
quand le jour s'achève
retrouver l'amour blessé
au fond du tiroir où on l'avait laissé
retrouver l'amour blessé
découper le monde à coups de rasoir
pour voir au cœur du fruit
le noyau noir
la vie n'est pas la vie
ni ce qu'on nous fait croire
la vie n'est pas la vie
ramenez le drap sur vos yeux
entrez dans le rêve
reprendre la vie des autres
où on l'a laissée
quand le jour s'achève
retrouver l'amour blessé
celui qu'on n'avait pu vraiment laisser
retrouver l'amour blessé
et découper le monde à coups de rasoir
pour voir au cœur du fruit
le noyau noir
la vie n'est pas la vie
ni ce qu'on nous fait croire
la vie n'est pas la vie
entrez dans le rêve…
quand le jour s'achève…
retrouvez l'amour blessé…
découper le monde à coups de rasoir
pour voir au cœur du fruit
le noyau noir
la vie n'est pas la vie
ni ce qu'on nous fait croire
mieux vaut le drap du désespoir
AVALANCHE IV
(reprise de Leonard COHEN)
j'ai été pris dans l'avalanche
j'y ai perdu mon âme
quand je ne suis plus ce monstre qui te fascine
je vis sous l'or des collines
toi qui veux vaincre la douleur
tu dois apprendre à me servir
le hasard t'a conduit vers moi
pauvre chercheur d'or
mais ce monstre que tu as recueilli
ignore le faim ignore le froid
il ne recherche pas ta compagnie
même ici au cœur au cœur du monde
si je suis sur un piédestal
je le gravis seul
tes lois ne m'obligent à rien
ni fessée ni prière
je suis moi-même le piédestal
par cette marque hideuse qui te fascine
tu ne pourras vaincre la douleur
sans être généreuse
ces miettes que tu m'offres amour
ne sont que les restes de mes festins
ta douleur ici ne vaut rien
ce n'est que l'ombre l'ombre de ma blessure
pourtant vois comme je te désire
moi qui n'ai plus d'envie
vois comme partout je te chante
moi qui n'ai plus de désirs
tu penses m'avoir abandonné
mais je frémis encore quand tu soupires
ne mets pas ces haillons pour moi
je sais que tu es riche
ne m'aime pas aussi férocement
si tu ne sais plus ce qu'est l'amour
à toi de jouer allez viens
regarde j'ai revêtu ta chair
MARIE-JEANNE
(reprise de Joe DASSIN)
C'était le quatre juin, le soleil brillait depuis le matin
Je m'occupais de la vigne et mon frère chargeait le foin
Et l'heure du déjeuner venue, on est retourné à la maison
Et notre mère a crié de la cuisine: "Essuyez vos pieds sur le paillasson !"
Puis elle nous dit qu'elle avait des nouvelles de Bourg-les-Essonnes
Ce matin Marie-Jeanne Guillaume s'est jetée du pont de la Garonne
Et mon père dit à ma mère en nous passant le plat de gratin :
"La Marie-Jeanne, elle n'était pas très maligne, passe-moi donc le pain.
Y'a bien encore deux hectares à labourer dans le champ de la caille."
Et maman dit: "Tu vois, quand j'y pense, c'est quand même bête pour cette pauvre Marie-Jeanne
On dirait qu'il n'arrive jamais rien de bon à Bourg-les-Essonnes
Et voilà qu'Marie-Jeanne Guillaume vent de s'jeter du pont de la Garonne"
Et mon frère dit qu'il se souvenait quand lui et moi et le grand Nicolas
On avait mis une grenouille dans le dos de Marie-Jeanne un soir au cinéma
Et il me dit: "Tu te rappelles, tu lui parlais ce dimanche près de l'église
Donne-moi encore un peu de vin, c'est quand même injuste la vie
Dire que j'l'ai vue à la scierie hier à Bourg-les-Essonnes
Et qu'aujourd'hui Marie-Jeanne s'est jetée du pont de la Garonne"
Maman m'a dit enfin: "Mon grand, tu n'as pas beaucoup d'appétit
J'ai cuisiné tout ce matin, et tu n'as rien goûté, tu n'as rien pris
Dis-moi, la sœur de ce jeune curé est passée en auto
Elle a dit qu'elle viendrait dimanche à dîner... oh! et à propos
Elle a dit qu'elle a vu un garçon qui te ressemblait à Bourg-les-Essonnes
Et lui et Marie-Jeanne jetaient quelque chose du haut du pont de la Garonne"
Toute l'année est passée, on ne parle plus du tout de Marie-Jeanne
Mon frère qui s'est marié a pris un magasin avec sa femme
La grippe est venue par chez nous et mon père en est mort en janvier
Depuis maman n'a plus envie de faire grand-chose, elle est toujours fatiguée
Et moi, de temps en temps je 'vais ramasser quelques fleurs du côté des Essonnes
Et je les jette dans les eaux boueuses du haut du pont de la Garonne
TOMBER SOUS LE CHARME
(reprise de Louise Féron)
comme le funambule
casse son balancier
et pour défier le sort
marche les yeux fermés
je regardais sans voir
les pendules arrêtées
j'avais perdu la trace
des mots sur le papier
je soufflais sur le noir
de mes encriers
j'avais les joues les yeux
et le cœur barbouillés
j'avais plus mal nulle part
je dormais sans rêver
je suivais sans y croire
le fil de mon histoire
tomber sous le charme
j'ai dépassé la limite
des doses prescrites
sans jamais approcher
des paradis promis
je courais bien trop vite
pour tomber
toi seul a su
me rattraper
tu m'as capturé
dans la lumière crue
comme on relève
un guerrier fourbu
tu m'es venue
quand je n'y croyais plus
comme un sanglot
trop longtemps retenu
tomber sous le charme
viens je vais tomber
découvrir surpris
de l'eau sous mes cils
revoir ma vie
quitter ses rails
goûter sur ta peau
le temps retrouver
et tout oublier chère Louise
tout oublier
tomber sous le charme
je vais tomber
viens je vais tomber
MON FRERE D'ANGLETERRE
(reprise de BOURVIL)
mon frère arrive d'Angleterre
au train de quatre heures et demi
passer huit jours et se distraire
c'est bon parfois l'air du pays
paraît qu'là-bas il y a des brumes
alors nous on a mis des fleurs
ça fait joli et ça parfume
et puis ça rend de bonne humeur
papa a mis son beau costume
maman ressemble à une mariée
moi peu à peu je m'accoutume
à mon faux-col et mes souliers
mon frère est plus doué que moi
pour suivre des études
il faut des aptitudes
des dons que je n'ai pas
mon frère d'Angleterre
il faut le voir parler à table
nous on se tait c'est plus normal
ce qui ce passe dans une étable
ce n'est pas très original
originale c'est la manière
qu'il a de regarder Suzy
Suzy a tout l'air de lui plaire
et c'est ça qui me réjouit
je me faisais un peu de bile
j'avais peur qu'il ne veuille pas
de Suzy dans notre famille
on doit s'épouser dans trois mois
mon frère il a de l'instruction
et de l'éducation
c'est quelqu'un de très bien
et puis je l'aime bien
mon frère d'Angleterre
comme c'est court une semaine
chacun le dit à la maison
moi ça me fait beaucoup de peine
mais j'ai trouvé le temps trop long
depuis le jour où la luzerne
s'est couchée en-dessous Suzy
le pire c'était qu'sur la luzerne
mon frère était couché aussi
ils n'ont rien su et puis quoi dire
en Angleterre c'est loin là-bas
mon frère repart il doit s'instruire
Suzy aura besoin de moi
mon frère retourne en Angleterre
et moi je reste ici
sur ma bonne vieille terre
avec Suzy
on parlera... de toi
mon frère d'Angleterre
EN AMOUR
(reprise de Léo Ferré)
en amour
tout commence par des chansons
tout finit par du chagrin
en amour
le cœur a parfois ses raisons
des raisons qui ressemblent au désespoir
en amour
ça commence par des chansons
ça finit toujours par des chagrins
les amants du bout de la nuit
n'ont plus qu'un souci
celui d'oublier
pour t'aimer
je m'enroulerai
comme un grand vaisseau
aux houles du cœur
en amour
tout commence par des chansons
tout finit par du chagrin
en amour
ça commence par des chansons
ça finit toujours par du chagrin
au printemps
lilas malheureux
fleuris pour nous deux
nous ressemblerons
tu vivras
tant que je vivrai
et je m'enroulerai aux houles du cœur en amour...
en amour le cœur a parfois ses raisons des raisons
qui ressemblent au désespoir
NUIT D'ABSENCE
(reprise de Léo Ferré)
texte de J.R. Caussimon
Il est des nuits où je m'absente discrètement, secrètement
Mon image seule est présent, elle a mon front, mes vêtements
C'est mon sosie dans cette glace, c'est mon double de cinéma
A ce reflet qui me remplace, tu jugerai que je suis là
Mais je survole en deltaplane les sommets bleus des Pyrénées
En Andorre la Catalane je laisse aller ma destinée
Je foule aux pieds un champ de seigle ou bien peut-être un champ de blé
Dans les airs j'ai croisé des aigles et je croyais leur ressembler
Le vent d'été parfois m'entraîne trop loin, c'est un risque à courir
Dans le tumulte des arènes je suis tout ce qui doit mourir
Je suis la pauvre haridelle au ventre ouvert par le taureau
Je suis le taureau qui chancelle je suis la peur du torero
Jour de semaine ou bien dimanche tout frissonnant dans le dégel
Je suis au bord de la mer blanche, dans la nuit blanche d'Arkhangelsk
J'interpelle des marins ivres autant d'alcool que de sommeil
Cet éclat blême sur le givre est-ce la lune ou le soleil ?
Le jour pâle attriste les meubles et voilà, c'est déjà demain
Le gel persiste aux yeux aveugles de mon chien qui cherche ma main
Et toi tu dors dans le silence où sans moi tu sais recouvrer
Ce visage calme d'enfance qui m'attendrit jusqu'à pleurer
RICHARD
(reprise de Léo Ferré)
Nous avons eu nos nuits comme ça moi et moi
Accoudé à ce bar devant la bière allemande
Quand je nous y revois des fois je me demande
Si les copains de ces temps-là vivaient parfois
Si les copains cassaient leur âme à tant presser
Le citron de la nuit dans les brumes Pernod
Si les filles prenaient le temps de dire un mot
A cette nuit qui les tenait qui les berçait
A cette nuit comme une sœur de charité
Longue robe traînant sur leurs pas de bravade
Caressant de l'ourlet les pâles camarades
Qui venaient pour causer de rien ou d'amitié
Nous avons eu nos nuits comme ça moi et moi
Accoudés à ce bar devant la bière allemande
Quand je nous y revois des fois je me demande
Si les copains de ces temps-là vivaient parfois
Les gens, il conviendrait de les connaître disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Avec des problèmes d'hommes, ou alors
Des problèmes de mélancolie
Alors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l'on se dit qu'il est bien tard…
MELODY NELSON
(texte de Serge Gainsbourg)
Ca c'est l'histoire de...
Qu'à part moi même personne
N'a jamais pris dans ses bras
Ca vous étonne, mais c'est comme ça
Elle avait de l'amour, pauvre...
Oui elle en avait des tonnes
Mais ces jours étaient comptés
Quatorze automnes et quinze étés
Un petit animal cette...
Une adorable garçonne
Et si délicieuse enfant
Que je n'ai connue qu'un instant
Oh ma Melody, ma...
Aimable petit conne
Tu étais la condition sine qua non
de ma raison
PLUS DE LIAISON
(adaptation des TINDERSTICKS)
Plus de liaison
Plus de trahison
Plus de liaison
Comment devineras-tu
Si je tremble dans tes bras
Si je soupire dans tes cheveux
Cette dernière liaison
Maintenant plus de trahison
Plus de liaison
Comment devineras-tu
Si mes bras tremblent
Si j'évite ton regard
Cette dernière liaison
Plus de liaison
Plus de trahison
Plus de liaison
Non, plus de trahison
Plus de liaison
Comment devineras-tu
Si je tremble dans tes bras
Si je soupire dans tes cheveux
Cette dernière liaison
Quelque part dans ma tête
Je sais ce qui se passe
Mais tout ça a grandi
Ne me laisse pas le choix
S'amuser, s'amuser seulement
Semble un tel crime à présent
Va jouer, va jouer sur la route
Où tu mourras écrasée
Plus de liaison
Plus de trahison
Plus de liaison
Comment devineras-tu
C'était spontané
Mais on a rappelé les autres
On s'est amusé avec nos précédents amants
Il y a foule à l'an
Plus de liaison
Y'A MUSTAPHA
(reprise de Bob AZAM)
Chéri je t'aime, chéri je t'adore
Como la salsa del pomodoro...
ana bahibbak ya Mustafa
Saba'sineen fil-Attarin,
Dulwa'ti gayna chez Maxim...
Ta'ala ya Mustafa, ya ibn el-sarhan
Nisafir Agami wa niliff al-giran
Wamma yigi kayfu, yishrab ala kayfu, kayfu...
Ya Mustafa, ya Mustafa
Ana bahibbak ya Mustafa...chez Maxim
Quand je t'ai vu sur le balcon
Tu m'as dit monte, ne fais pas de façons...
Chéri je t'aime... la salsa del pomodoro...
Tu m'allumais avec une allumette
Et tu m'as fait perdre la tête...
JEWEL
(reprise de T.REX)
duo avec Marie-Josée Thério
I`ve got a little babe
With jewels upon her lip
I`ve got a little babe
With jewels upon her lip
Her hair`s like a river
It`s fast and slowly drips
She bathes in thunder
The elves are under her
She bathes in thunder
The elves are under her
She walks the wind
And has a panther
With silver fur
Her thoughts are gold
Her eyes electric blue
Her thoughts are gold
Her eyes electric blue
She sleeps upon the dreams
Of me and you
ONE DAY AFTER SCHOOL
(adaptation d'ARAB STRAP)
Avec moi j’me disais qu’il pouvait rien lui arriver
Tu parles elle a pris une fourchette elle se l’est plantée dans le bras
Elle avait l’habitude de m’exciter
Moi non jamais
Après elle disait à ses amies que je la frappais tu parles
Un jour après l’école je suis allé traîner autour de chez elle
Elle m’a offert une p’tite coccinelle en fer blanc, ça c’était bien
Et puis elle me dit que entre nous c’était fini, ça m’a scié, mais scié
J’ai chialé dans le bus, tout l’chemin du retour
J’crois bien que ce dimanche j’ai eu ma première expérience de solitude
Je cognais à la porte pas de réponse
Téléphone pas de réponse
J’ai eut l’impression de cogner la vie entière
J’pensais avoir tant à lui dire
Les flics ont débarqué
Ils m’ont dit « allez pfui mon gars tu dégages »
Ce s’rait sûrement mieux d’vous dire que l’histoire s’est terminée comme ça
Mais elle est revenue avec cette connerie là de «rester amis», ça avait l’air sincère
Je me suis dit bon ben j’te donne ta chance
Ca a été jusqu’à ce que j’la retrouve dans les bras d’un autre
Enserrant le pantalon d’un autre type
Je les ai séparé c’est tout c’que j’ai pensé faire
Et là y’a un autre mec qui m’est tombé dessus
Cogné la tête le con va juste pour l’impressionner
Tu parles il avait envie de la sauter
J’suis rentré à la maison en sang
Là ma mère avait peur de retourner là-bas et de la gifler
VOUS LES FEMMES
(reprise de Julio IGLESIAS)
Vous les femmes
Vous le charme
Vos sourires
Nous attirent
Nous désarment
Vous les anges
Adorables
Et nous sommes
Nous les hommes
Pauvres diables
Avec des milliers de roses on vous entoure
On vous aime et sans le dire on vous le prouve
On se croit très forts, on pense vous connaître
On vous dit: toujours, vous répondez: peut-être
Vous les femmes
Vous mon drame
Vous si douces
Vous la source
De nos larmes
Pauvres diables
Que nous sommes
Vulnérables
Misérable
Nous les hommes
Pauvres diables
Pauvres diables
Dès qu'un autre vous sourit on a tendance
À jouer plus on moins bien l'indifférence
On fait tout pour se calmer, puis on éclate
On est fous de jalousie, et ça vous flatte
Vous les femmes
Vous le charme
Vos sourires
Nous attirent
Nous désarment
Pauvres diables
Que nous sommes
Vulnérables
Misérables
Nous les hommes
Pauvres diables
Pauvres diables
Pauvres diables
TODOS LOS OJOS / JULIO
(texte de Pablo Milanes)
Todos los ojos te miran
todas las manos te tocan
todas las palabras que provocas
van gritando generosas que te ansían.
Gustas de aludir el sexo
como un animal travieso
gustas de exaltar a los demonios
cuando sabes que tu entorno lo dominas.
Creas desconcierto al exponer tus pensamientos
siembras confusión si irrumpes en cualquier reunión
y es como un alivio cada noche
cuando frágil, sin reproches
solicitas mi atención.
Cierro mis ojos si miro
tiemblan mis manos si tocan
y no sé qué hacer con esta boca
cuando siento que ese cuerpo es sólo mío.
MOTOR CITY IS BURNING
(reprise de MC5)
Ya know, the Motor City is burning, babe
There ain't a thing in the world they can do
Ya know, the Motor City is burning people
There ain't a thing that white society can do
Ma home town burning down to the ground
Worser than Vietnam
Let me tell you how it started now
It started on 12th Clair Mount that morning
It made the, the pig cops all jump and shout
I said, it started on 12th Clair Mount that morning
It made the, the pigs in the street go freak out
The fire wagons kept comin', baby
But the Black Panther Snipers wouldn't let them put it out
Wouldn't let them put it out, wouldn't let them put it out
Get it on
Well, there were fire bombs bursting all around the people
Ya know there was soldiers standing everywhere
I said there was fire bombs bursting all around me, baby
Ya know there was National Guard everywhere
I can hear my people screaming
Sirens fill the air, fill the air, fill the air
Your mama, papa don't know what the trouble is
You see, they don't know what it's all about
I said, your mama, papa don't know what the trouble is, baby
They just can't see what it's all about
I get the news, read the newspapers, baby, baby?
You just get out there in the street and check it out
I said, the Motor City is burning, people
I ain't hanging 'round to fight it out
I said, the Motor City is burning, people
Just not hang around to fight it out
Well, I'm taking my wife and my people and they're on TV
Well, just before I go, baby, [Incomprehensible]
Fireman's on the street, people all around
Now, I guess it's true
I'd just like to strike a match for freedom myself
I may be a white boy, but I can be bad, too
Yes, it's true now, yes, it's true now
Yes
Let it all burn, let it all burn, let it all burn
EUROPEAN SON
(reprise de Velvet Undergroud)
You killed your European son
You spit on those under twenty-one
But now your blue car's gone
You better say so long
Hey hey, bye bye bye
You made your wallpapers green
You want to make love to the scene
Your European son is gone
You'd better say so long
Your clown's bid you goodbye
MELLOW MY MIND
(reprise de Neil YOUNG)
Baby mellow my mind,
Makes me feel,
Like a Schoolboy on good time.
Jugglin' nickels and dimes
Satis-fied,
With te fish on the line.
I've been down the road,
And I've come back,
Lonesome whistle on the railroad track.
Ain't got nothin' of those feelins
That I had.
Something so hard to find,
Situation,
That can casualize your mind.
FOR THE TURNSTILES
(reprise de Neil YOUNG)
All the sailors with their seasick mamas
Hear the sirens on the shore,
Singin' songs for pimps with tailors
Who charge ten dollars at the door.
You can really learn a lot that way;
It will change you in the middle of the day.
Though your confidence may be shattered,
It doesn't matter.
All the great explorers
Aare now in Granite Lake,
Under white sheets for the great unveiling
At the big parade.
You can really learn a lot that way;
It will change you in the middle of the day.
Though your confidence may be shattered,
It doesn't matter.
All the bushleague batters
Are left to die on the diamond.
In the stands the home crowd scatters
For the turnstiles,
ON THE BEACH
(reprise de Neil YOUNG)
The world is turnin', I hope it don't turn away,
The world is turnin', I hope it don't turn away.
All my pictures are fallin' from the wall
Where I placed them yesterday.
The world is turnin', I hope it don't turn away.
I need a crowd of people, but I can't face them day to day,
I need a crowd of people, but I can't face them day to day.
Though my problems are meaningless, that don't make them go away.
I need a crowd of people, but I can't face them day to day.
I went to the radio interview, but I ended up alone at the microphone,
I went to the radio interview, but I ended up alone at the microphone.
Now I'm livin' out here on the beach, but those seagulls are still out of reach.
I went to the radio interview, but I ended up alone at the microphone.
Get out of town, think I'll get out of town,
Get out of town, think I'll get out of town.
I head for the sticks with my bus and friends,
I follow the road, though I don't know where it ends.
Get out of town, get out of town, think I'll get out of town.
'Cause the world is turnin', I don't want to see it turn away.
ALCALINE
(reprise de Alain BASHUNG)
Si tu veux j'peux t'aider
Ca m'a fait un peu lourd à porter
Sûr, t'as rien oublié ?
Les bateaux que tu me démontais
En vertu des rasoirs
Tu viens couper court à notre histoire
À tiroirs
Dehors l'incandescence
N'approuve que les larmes d'un sampler
J'veux tout réécouter
Vaguement brisé
Sur une plage alcaline
Où veux-tu que J'te dépose ?
Tu m'as encore rien dit
T'aimes plus les mots roses
Que je t'écris ?
J'aimais ta géométrie
Exacerbée d'une pensée profonde
À tourner l'dos au soleil
On n'est pas pour ça plus fort en nombre
Décor décortiqués
Reconstituez
Sur une plage alcaline
Où veux-tu que j'te dépose ?
Tu m'as encore rien dit
T'aimes plus les mots roses
Que je t'écris ?
Comme l'anaconda aime à se griser au Temple d'Angkor
Des cotillons, il nous en faudrait encore
Plus des confettis
Veux-tu que j'te dépose?
UN MUR POUR PLEURER
(reprise d'Anne SYLVESTRE)
Je cherche un mur pour pleurer la la la la la !
Je cherche un mur pour pleurer la la la la la !
On ne pleure plus, paraît-il
En un vol, tout, c'est facile
On ne dit plus rien
Lorsqu'on vous crache dessus
On reste serein, la colère
C'est mal vu
On est poli, poli
On tend son cul, merci merci
Je cherche un mur pour pleurer la la la la la !
Je cherche un mur pour pleurer la la la la la !
On ne s'aime plus, paraît-il
On dit que l'amour est fragile
On est très moderne
On laisse sa liberté
Mais on fait les poches
Aussitôt le dos tourné
On est copain, copain
On ne se raconte rien, plus rien
Je cherche un mur pour pleurer la la la la la !
Je cherche un mur pour pleurer la la la la la !
On ne pleure plus, paraît-il
On rigole, c'est plus facile
On n'écoute plus
Les poètes, les errants
On leur dit "Taisez-vous
Vous n'êtes pas marrants"
On est télé, télé
On est si fatigué de penser
Je cherche un mur pour pleurer la la la la la !
Je cherche un mur pour pleurer la la la la la !
On est toujours comme on n'est pas
Un jour c'est triste, un jour ça va
On essaye bien
Mais on n'a jamais le temps
On croit tenir la fleur
Et on meurt mécontent
On est paumé, paumé
Et si on pouvait s'aimer, s'aimer