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CAVALIER SEUL (offert au journaliste JM LEBREUX) CUIT (offert aux dolos pour la St. Jean 2000) C'EST POUR LE BONHEUR (issu de POISON pré-version de Vénus) / TOUS LES CHANTEURS SONT MALHEUREUX (proposé à Françoise HARDY - non retenu) / ET MOI DE M'ENCOURIR (extrait du cd-rom Morceaux choisis par Libération) /
BON ANNIVERSAIRE MAMIE MAMIE (offert à une bistrotière de Montembeuf) / BYE BYE JOHNNY (offert au journaliste Bruno BAYON) / LA VALSE DES ADIEUX (Version démo avec Marie Myriam) / EN CONFIFI (offert pour Les Inrocks TV) / LE RÊVE (songbook Taormina) / L'EXTRAVAGANT (songbook Taormina) / COMPLIMENTS (texte lu de Marie Möör) / SANS TOI C'EST AUTRE CHOSE (offert à Indochine)

Inédits Divers...

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Ancre 1

CAVALIER SEUL

 

J'ai le cœur au comble de la rage

En cavalier seul

Je voudrai jouer du poignard

En cavalier seul

Les rêves me blessent le corps

Dans cette masse indifférente

Où on me jure obscur et fade

En cavalier seul

Tête baissée sur l'adversaire

En cavalier seul

 

Égocentrique et dépravé

En cavalier seul

Comme un forgeron de village

En cavalier seul

Sous la cendre de mes semblables

Je n'vois pas de secrets charmants

Je sens la profonde tristesse

Du cavalier seul

Mais aucun muscle ne doit trahir

Un cavalier seul

 

Nu sur la jument infidèle

En cavalier seul

Comme un cosaque résigné

En cavalier seul

Ivre d'orgueil le sort fixé

Dans l'ornière de chair et de fleur

Je suivrais la rigole noire

En cavalier seul

Des gouttes froides sur la gorge

En cavalier seul

 

Nu dans le souffle de vos pestes

En cavalier seul

Caressé par les dieux volages

En cavalier seul

Comme un poison dans chaque coupe

Gitan ivrogne et étranger

En cavalier seul

Nu sur mon cheval de guerre

En cavalier seul

 

Je dis de mes lèvres souillées

En cavalier seul

Des yeux sur la beauté des femmes

En cavalier seul

Devant ma mort que faites-vous ?

 

 

CUIT

 

Donne-moi donc un conseil camarade

Mon frère hier tout triste paraissait

Je fis venir craignant qu'il fût malade

Un grand docteur pour voir ce qu'il avait

Dis-moi l'ami dis-moi si j'ai bien fait

Quand il n'aurait qu'un tout petit délire

V'la la méd'cine à côté de son lit

Hélas mon cher je n'ai plus rien à dire

Il est à moitié cuit

Des scélérats ayant suivi la trace

Certain bandit depuis une heure brûlait

Déjà chacun abandonnant la place

Tranquillement chez lui s'en retournait

Et sur son sort jasait ou jabotait

L'avez-vous vu demandait une commère

Il souffre encore à ce que l'on m'a dit

Rassurez-vous lui répond-on la mère

Il est à moitié cuit

L'Amour pleurait la Reine de Cythère

Lui demanda qu'as-tu donc mon cher fils

Hélas maman j'pleure des tours que mon frère

C'coquin d'hymen joue à mes favoris

En les rangeant sous le drapeau des maris

Voilà Pierrot le coq de son village

Qui m'fêtait jusqu'à dix fois par nuit

Depuis huit jours il s'est mis en ménage

Il est à moitié cuit

Dans l'paradis lorsque l'premier des hommes

D'un certain fruit s'fut montré l'amateur

Le Tout-Puissant qui tenait à ses pommes

Par le toupet saisissant le voleur

S'mit à crier dans sa mauvaise humeur

Va-t’en rôtir dans l'infernale flamme

Et puis après se ravisant il dit

Ben laissons-le j'y fais cadeau d'une femme

Il est à moitié cuit

Un chansonnier chose extraordinaire

Venait de succomber d'une indigestion

Un ange, un diable à son heure dernière

Comme il mourrait sous l'absolution

Se disputaient pour sa possession

Ah ç'en est fait dit l'ange je détale

Lui que j'estimais comme un pauvre d'esprit

Il est l'auteur d’une chanson libérale

Il est à moitié cuit

 

 

C'EST POUR LE BONHEUR

 

C'est pour le bonheur que je suis née

Et ton cœur n'y pourra rien changer

C'est pour le bonheur que je suis née

Au bonheur promise et mariée

 

Que tous les naufrages que tous les sentiments,

Laissent sur le visage les belles traces du tourment

Et dans chaque émoi, autant qu'il se peut,

Essaye de garder ton cœur heureux

 

Moi, c'est pour le bonheur que je suis née

Et tes pleurs n'y pourront rien changer

C'est pour le bonheur que je suis née

Pour la bonne humeur pour la gaieté

 

Que les troubadours, que les valets de cœur,

Chantent leurs chansons à vous déchirer le cœur

Je reste en amour comme Madelon la noble ouvrière de Cupidon

 

C'est pour le bonheur que je suis née

Au bonheur promise et mariée

C'est pour le bonheur que je suis née

Et tes larmes n'y pourront rien changer

 

Voulez-vous reprendre ma chanson

C'est pour le bonheur que je suis née

TOUS LES CHANTEURS SONT MALHEUREUX


Tous les chanteurs sont malheureux

Tous les chanteurs sont malheureux

 

En lai lumineux dans le ciel

En jour d'avril tout m'appelle

Feu des étoiles sur l'entrepont

La mer déborde de chansons

Je m'perds au fond des destinés

Chercher cet autre que j'étais

J'ai dans le cœur un oiseau bleu

Tous les chanteurs sont malheureux

 

Tous les chanteurs sont malheureux

Tous les chanteurs sont malheureux

 

Tendresse trace ton chemin

Dans nos chairs tout est incertain

L'amour est fait pour les héros

L'amour est fait pour matelots

Au baiser sombre d'un salaud

L'amour a l'âme d'un bourreau

J'ai dans le cœur un oiseau bleu

Tous les chanteurs sont malheureux

 

Tous les chanteurs sont malheureux

Tous les chanteurs sont malheureux

ET MOI DE M'ENCOURIR

 

En passant par le p'tit bois

Où le coucou chantait

Où le coucou chantait

"Coucou coucou"

"Coucou coucou"

Et moi je croyais qu'il disait

"Tords-lui l'cou, tords-lui l'cou"

Alors moi de m'encour-cour
Oh moi de m'encourir

 

Et en passant par l'étang
Où les canards chantaient

Où les canards chantaient

"Coin coin coin coin"

"Coin coin coin coin"

Et moi je croyais qu'ils disaient :
Jette-le d'dans, jette le d'dans !
Alors moi de m'encour-cour
Oh moi de m'encourir

 

En passant par la maison

Où la maman chantait

Où la maman chantait

"Do do do do"

"Do do do do"

Et moi je croyais qu'elle disait

"Tords-lui l'dos, tords-lui l'dos"

Alors moi de m'encourir
Oui moi de m'encourir

 

 

 

BON ANNIVERSAIRE MAMIE MAMIE

 

Bon anniversaire Mamie Mamie

Bon anniversaire Mamie Mamie

Mamie...

 

Bonjour Mamie

C'est Jean-Louis le chanteur d'Auvergne

Vous vous souv'nez de moi, au moins, hein ?

 

J'aurais beaucoup aimé être là pour votre anniversaire Mamie

C'est r'mis à la prochaine fois

 

Bon anniversaire Mamie Mamie

Bon anniversaire Mamie Mamie

Mamie...

 

Mamie j'vous souhaite une meilleure santé

Tout le reste

 

Bon anniversaire Mamie Mamie

Bon anniversaire Mamie Mamie

Mamie...

 

Je vous embrasse Mamie

A bientôt

 

 

 

BYE BYE JOHNNY

 

As-tu reçu mes nouvelles

Nouvelles chansons ?

Je n'ai pas fait de merveille

Je sais, Johnny

Hélas, Johnny

 

Je pars nettoyer la merde

Pour une O.N.G.

Je sais comme Kurt et sa cervelle

T'ont tout éclaboussé

A quoi bon se servir de filets dérivants

Quand il n'y a plus grand chose à dire ?

Hélas, Johnny

Johnny

 

Feras-tu visiter l'Auvergne à ton ami chinois ?

Embrasse ton eurasienne

Embrasse-la pour moi

Le vélo a eu raison de mon ventre rond

Pas de quoi faire une chanson

Hélas, Johnny

Bye bye Johnny

LA VALSE DES ADIEUX (démo)

 

Nous danserons une dernière fois
Maudit amour la valse triste des lilas
Puis rassasiés de nos corps ennemis
Nous irons nous fondre dans l’oubli

 

 S’il faut servir de bétail aux dieux
Autant choisir la paille humide des adieux
Les figues fraîches le rhum de Cuba
Le jour où la peine me gagnera

Nous resterons toujours interdits
Devant les routes capricieuses de nos vies
Les alizés t’auront guidée vers moi
Quand l’heure des adieux sonnera
Oh ! à l’heure des adieux

Je pense aux jours passés en rêveries
Entre les draps mystérieux de ton grand lit
Aux jambes nues lancées autour de moi
Aux jours éphémères de la joie

Nous resterons toujours interdits
Devant les routes capricieuses de nos vies
Les alizés t’auront guidée vers moi
Quand l’heure des adieux sonnera
Oh ! à l’heure des adieux

 

 

 

EN CONFIFI

 

C’est cool le confinement

Ça arrête les emmerdements

C’est cool le confinement

Avec des morceaux de filles dedans

 

A déconfiner les idées noires

A se déconfiner le cafard

A se déconfiner cimetière

A se déconfiner la misère

C’est cool le confinement

 

C’est cool le confinement

Avec des morceaux de filles dedans

 

A déconfiner son âme lâche

A déconfiner sa vie de vache

A déconfiner sa maladie

A déconfiner le pauvre Iggy

C’est cool le confinement

 

C’est cool le confinement

Avec des morceaux de filles dedans

C’est cool le confinement

Avec des morceaux de filles dedans

C’est cool le confinement

Ça évite bien des emmerdements

C’est cool le confinement

Avec des morceaux de filles dedans

 

C’est cool le confinement

Avec sa chérie dedans

 

 

 

LE RÊVE

Elle se tenait debout

L'incroyable arrivait

Je marchais dans la rue

L'incroyable arrivait

Elle se pencha sur moi

Qu'avait-elle à offrir

Entre deux maisons vides

Elle se pencha sur moi

Je dormais je rêvais

Je reconnus la voix

Je voulais rester nu

Regarder devant moi

Avec beaucoup de grâce

Ecartant les genoux

Mon désir était tel

Je ne pensais qu'à ça

De tout mon coeur

Il ne se passait rien

Je l'entendis rentrer

Tremblant de tout mon corps

Je l'entendis rentrer

Le lit était défait

A l'heure du rendez-vous

Contraire à mes efforts

J'avais peur d'essayer

J'entendis des bruits d'eau

La lumière s'éteignit

Installé dans ma chambre

Livré à mes instincts

La nature irritée

En gémissements doux

Nu derrière le rideau

Je ne pensais qu'à ça

De tout mon coeur

Sous le regard du type

Comme elle glissait à plat

Ravalant ma salive

J'avais peur d'essayer

Comme je l'avais promis

Me laissant deviner

En toque de fourrure

Comme je l'avais promis

Elle posa ses affaires

Souriante un peu gauche

Dans la lumière du flash

Elle se tenait debout

Jugeant l'accès facile

Comparé à l'enjeu

En prenant l'escalier

Je ne pensais qu'à ça

De tout mon coeur

Dans les heures qui suivirent

"Oui vous m'aviez promis"

"Reviendrez-vous me voir

Dès que vous l'aurez mis"

Elle se baignait sans doute

Comme je fermais les yeux

"Il est temps de rentrer"

Comme je n'aurais pas cru

Quand je revins à moi

Il y avait de l'orage

Libéré dans sa bouche

La voiture s'arrêta

En regard de tendresse

Qu'on enfonce d'un coup

Libéré de moi-même

Je me planterai là

De tout mon coeur

L'EXTRAVAGANT

Toc toc toc

Toc toc

L'alarme est sonnée

Toc toc toc

Toc toc

Fin de la recrée

Perdu en paroles

Tout sera écrit

Viens dedans ma lice

Pour la boucherie

Toc toc toc

Toc toc

Veux-tu partager

Cette poire d'angoisse

Venue au verger

L'appétit de vivre

L'appétit d'aimer

Tant les formes ivres

M'ont apprivoisé

C'est ton désir

Qui me mène

En ces lieux

Près de l'échine fauve

De mes aïeux

C'est ton désir

C'est ton corps

Belle Ondine

De ma mort

Ce long désir

Qui vient tout emporter

Toc toc toc

Toc toc

Par ma frénésie

Je ne vois ni neige

Ni glace ni pluie

Je me désespère

En toute saison

Peu de foi

Me laisse

A la déraison

Toc toc toc

Toc toc

Ma viande ordinaire

Toc toc toc

Toc toc

Encombre mes vers

Je suis un barbare

Ebloui des Cieux

Qui devant Sanadoire

Fait son malheureux

C'est ton désir

Qui me mène

En ces lieux

Près de l'échine fauve

De mes aïeux

C'est ton désir

C'est ton corps

Belle Ondine

De ma mort

Ce long désir

Qui vient tout emporter

Brutal animal

A faire l'inutile

Noyant père et mère

Souhaitant le terrible

Priant le plus rien

Nu jusques aux pieds

Dans quelle rivière

Veux-tu te noyer

Tout dire de soi-même

Triste en souriant

Chercher le soleil

D'un effort violent

Perdu en paroles

Qui chante ondoyant

Qu'en est-il de vivre

De vivre en mourant

C'est ton désir

Qui me mène

En ces lieux

Près de l'échine fauve

De mes aïeux

C'est ton désir

C'est ton corps

Belle Ondine

De ma mort

Ce long désir

Qui vient tout emporter

Dans ce temps de deuil

Tout va sainement

Rien dessous la fleur

Nul bonheur attend

Tous au coeur d'un noeud

D'illisibles lois

Que de sacrifices

Alentour de soi

Flotte vagabonde

Va ma passion

Col de Diane

Sans protection

N'ai plus d'espérance

Me voilà occis

Regrettant la France

Par plaisanterie

C'est ton désir

Qui me mène

En ces lieux

Près de l'échine fauve

De mes aïeux

C'est ton désir

C'est ton corps

Belle Ondine

De ma mort

Ce long désir

Qui vient tout emporter

COMPLIMENTS

(texte lu de Marie Möör)

Quand il tombe de vos veines, votre rire nous plombe

Tout ce qui vient de vous nous arrache à ce monde

De vos cheveux dorés qui courent sur la Toscane

De vox cheveux épais comme l'eau d'une cascade

De votre rire si clair, deux galets qui se brisent

De vos yeux d'hiver, d'Outremer, de Venise

Votre peau comme un miel sur l'or, sur le sang

Semble venir d'un monde où l'on est tous enfants

Vos dents wagonnées d'ivoire, ongles nacrés

La démarche d'une caravelle descendant souriant

Et ce rire toujours, les cordes vocales,

Les intonations qui courent sur tout le corps

Finissent en chanson

SANS TOI C'EST AUTRE CHOSE

(offert à Indochine)

version chantée dans la démo :

C’est pour toi, Nicolas

Une petite démo, comme ça

Fais-en ce que tu voudras

Moi je la fredonne, comme ça…

 

Dans l’éclat des étoiles

Question cosmique

Evidemment, nous voguons dans l'espace

Toi et moi, errants mais jamais isolés

C’était si vif la première fois

Regarde, là-haut, ces constellations

 

Sur le fil de la Voie lactée

Nos rêves gravitent en liberté

La lueur lunaire dessine ton visage

Ensemble, on traverse les âges

 

Le temps s’efface sous nos pas

Dis-moi, tu crois qu’on se retrouvera ?

 

Dans l’univers, nos âmes perdurent encore

Deux étoiles jumelles, malgré le temps qui s’évapore

Les années ont passé, comme des comètes filantes

Mais dans nos souvenirs, brûle une flamme incandescente

 

Les constellations murmurent notre histoire

Chaque étoile scintille, comme un signe de mémoire

Malgré les galaxies qui nous séparent,

Notre amour demeure, tel un astre qui s'égare

 

Evidemment, nous voguons dans l'espace

Evidemment, nos âmes flottent à la surface

Le temps s’écoule et s’efface sous nos pas

Dis-moi, crois-tu qu’on se retrouvera ?

 

 

version retravaillée [V2] par Nicolas Sirkis :

 

Dans l’éclat des étoiles

Question cosmique

Evidemment, nous voguons dans l’espace

Toi et moi, errants à la surface

C’était si vif, c’était si beau

Ecoutes, là-haut, le chant des oiseaux

 

Sur le fil de la Voie lactée

Nos rêves gravitent en liberté

La lueur lunaire dessine ton visage

Ensemble on traverse les âges

 

Le temps s’efface sous nos pas

Dis-moi tu crois qu’on se retrouvera ?

 

Dans l’univers, nos âmes perdurent encore

Deux étoiles jumelles, malgré le temps qui s’évapore

Les années ont passé, comme des comètes filantes

Dans nos souvenirs, brûle une flamme incandescente

 

Les constellations murmurent notre histoire,

Chaque étoile scintille, comme un signe de mémoire

Malgré les galaxies qui nous séparent,

Notre amour demeure, tel un astre qui s'égare

 

Evidemment, nous voguons dans l'espace

Evidemment, nos âmes flottent à la surface

Le temps s’écoule et s’efface sous nos pas

Dis-moi, crois-tu qu’on se retrouvera ?

 

Evidemment, nous voguons dans l'espace

Dans l’éclat des étoiles, question cosmique

Evidemment, nos âmes perdurent à la surface

Ensemble, on brave les âges et les orages

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