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BO des films de

Laetitia MASSON

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Ancre 1
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Film produit et réalisé par la Cité de l’architecture & du patrimoine dans le cadre de l’exposition « Ricciotti, architecte ».

Musique originale de Jean-Louis MURAT: 6 instrumentaux dont les noms demeurent inconnus.

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Ancre 2


Un film-documentaire interactif sur le thème de l’engagement,

réalisé par Laetitia Masson et dont Jean-Louis MURAT a écrit et enregistré

la bande originale.

LA MARSEILLAISE

hymne national français

 

Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras.
Égorger vos fils, vos compagnes !

 

Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchez, marchez
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons

 

Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés ?
Français, pour nous, ah! quel courage
Quels transports il doit exciter?
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage !

Quoi ces cohortes étrangères !
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers !
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées.

 

Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchez, marchez
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons

 

Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix !
Tout est soldat pour vous combattre
S'ils tombent, nos jeunes héros
La France en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre.

Français, en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups !
Épargnez ces tristes victimes
À regret s'armant contre nous
Mais ces despotes sanguinaires
Mais les complices de Bouillé
Tous ces tigres qui, sans pitié
Déchirent le sein de leur mère !

 

Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchez, marchez
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons

 

Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre !

Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs !
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire !

 

Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchez, marchez
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons

 

 


L'IDEE

texte de Charles d'Avray

 

Tiens, bonjour petit
Poupon bien gentil
Sans idée
Déjà ta maman
Chante en te berçant
Une idée

Quand à ton papa,
Il songe déjà
À ce qu’il pourra
Mettre en ton idée
Et journellement
Tout doucettement,
Joyeux il t’apprend
Quelle est son idée.

Mais tu grandiras
Tu réfléchiras
À l’idée
Qu’un jour tu devras
Chercher dans le tas
Une idée.

Surtout petit gars,
Ne te presse pas
Marche à petit pas,
Fouille chaque idée :
Observe beaucoup
Raisonne surtout
Puis en risque tout
Choisis une idée.

Et quand tu l’auras
Tu la muriras
Par l’idée
Tu corrigeras
Et modifieras
Cette idée ;

Si par un beau soir
Grâce à ton savoir
Tu peux entrevoir
Une grande idée :
On te dira fou
Qu’importe après tout,
Tu devras partout
Semer cette idée

On t’arrêtera
Lorsque l’on craindra
Ton idée,
Peut-être en prison
Te jettera-t-on
Pour l’idée ;

Puis un magistrat
T’interrogera,
Et condamnera
Enfin ton idée
Tu te récrieras
Et te révolteras.
Alors tu verras
Où mène l’idée.

Pour finir
Qu’est-ce que souffrir
Et même mourir
Quand c’est pour une idée :
Si l’homme paraît
Passe et disparaît
Constatons un fait :
Il reste l’idée.

 

 

 

L'INTERNATIONALE

chant révolutionnaire

 

Debout, les damnés de la terre
Debout, les forçats de la faim
La raison tonne en son cratère,
C'est l'éruption de la faim.
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout, debout
Le monde va changer de base,
Nous ne sommes rien, soyons tout.

C'est la lutte finale ;
Groupons nous et demain
L'Internationale
Sera le genre humain.

 

Il n'est pas de sauveurs suprêmes
Ni Dieu, ni César, ni Tribun,
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes
Décrétons le salut commun.
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l'esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer quand qu'il est chaud.

C'est la lutte finale ;

Groupons-nous et demain

L'Internationale

Sera le genre humain.

L'État comprime et la Loi triche,

L'impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s'impose au riche ;
Le droit du pauvre est un mot creux
C'est assez languir en tutelle,
L'Égalité veut d'autres lois ;
"Pas de droits sans devoirs, dit-elle
Égaux pas de devoirs sans droits."

C'est la lutte finale ;

Groupons-nous et demain

L'Internationale

Sera le genre humain.

Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la banque
Ce qu'il a créé s'est fondu,
En décrétant qu'on le lui rende,
Le peuple ne veut que son dû.

C'est la lutte finale ;

Groupons-nous et demain

L'Internationale

Sera le genre humain.

Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs,
La terre n'appartient qu'aux hommes,
L'oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins disparaissent,
Le soleil brillera toujours.

C'est la lutte finale ;

Groupons-nous et demain

L'Internationale

Sera le genre humain.

 

  

 

NI DIEU NI MAITRE

texte anonyme de 1892 avec ajouts d'Achille Le Roy

Nous ne voulons ni dieu ni maître
Entravant notre liberté,
Mais nous voulons voir apparaître
Le soleil de l'égalité.
Pendant que le peuple sommeille,
Le canon vient de retentir,
Mais l'insurgé se réveille
Et sa bombe est prête à partir.

Refrain :
Debout, frères de misère !
Debout et plus de frontières !
Révoltons-nous contre les affameurs !
Pour écraser la bourgeoisie,
Et supprimer la tyrannie,
Il faut avoir du cœur,
Il faut avoir du cœur,
De l'énergie !

Ceux qui possèdent la richesse,
En ce monde pour nous fatal,
Ont seuls le droit à la paresse
En détournant le capital.
Grâce à la valeur monétaire,
Le travail se voit accablé,
Lève-toi donc prolétaire,
Et reprends ce qu'on t'a volé !

Pour les vampires de la patrie,
Nous sacrifions notre bonheur.
Propageant cette idolâtrie,
Ils voudraient pourrir notre cœur.
Serons-nous toujours les victimes
Des dirigeants, des vils coquins ?
Non, non. Arrêtons tous ces crimes
Par la mort des chefs assassins !

Allons debout Jacques Bonhomme,
Lève ton front plein de sueur ;
A toi, qui fus bête de somme,
A toi le prix de ton labeur !
Vieux révolté que rien n'effraie,
Pour te faire un sort plus heureux,
De tes champs arrache l'ivraie
Fauche les épis orgueilleux !

A bas les revenants de Coblence,
Les Pandores, les Prétoriens !
A bas cette criminelle engeance
De fusilleurs, de Flamidien !
Sur tous les fauteurs de carnage,
Frappe encor, frappe, justicier ;
Car seul finira l'ouvrage
Un quatre-vingt-treize ouvrier !

 

 

 

 

L'ENVERS DU ZEBU

 

Lune pleine dans le cœur

Me dit la pauvrette en pleurs

Mais tu n'éjacule plus

Tu ne m'aimes plus

 

Tiens me voilà déjà mort

Lune pleine dans le corps

Mort en scrutant l'horizon

Dans la poussière d'un camion

 

Nous avançons vers l'endroit

Où règne devinez quoi ?

L'envers du zébu

 

 

A poil dans la bétaillère

Infestée de militaires

Me voilà dans le convoi

A partager un coca

 

Des entrailles d'un ferry

Nous nous sommes tous enfuis

D'un tout orange et violet

Comme les lions de Sélassié

 

Nous avançons vers l'endroit

Où règne devinez quoi ?

L'envers du zébu

 

 

J'ai pleuré dans la montagne

Ulysse est venu me voir

J'ai dix grands morceaux de foi

Vous souvenez-vous de moi

 

Voilà des moutons entiers

A la guerre tous tués

Tout est plus lent que la proie

Ciel ne m'attendez pas

 

Nous avançons vers l'endroit

Où règne devinez quoi ?

L'envers du zébu

 

 

Des éléphants affamés

Dans le champ derrière les quais

Comme dans une gare de Londres

Ruine antique font la ronde

 

Je vois au cœur des ténèbres

Avancer l'Arthur éphèbe

Sous drapeau américain

En faux anglais des crétins

 

Nous avançons vers l'endroit

Où règne devinez quoi ?

L'envers du zébu

 

 

J'ai le fire in a rain

Qu'ai-je besoin de le taire

Devant ce parterre à l'eau

Qui me regarde de haut

 

J'ai le fire in a rain

Sûrement le dernier modèle

Devant ce parterre à l'eau

Qui me regarde de haut

 

J'ai le fire in a rain

J'ai le fire in a rain

 

Ancre 3
Ancre 4
Ancre 5
Ancre 6
Ancre 7
Ancre 8
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Petite Fille raconte  l’histoire d’une jeune provinciale qui veut échapper au destin que d’autres ont choisi pour elle…

Jean-Louis MURAT a écrit la bande originale à l’automne 2009

QUELLE ENCRE TIRE DE MA BOUCHE CES INVINCIBLES VERITES ?

 

Vers l'avant

Vers l'avant

Je vais

 

Mange

Mange, aspire

Je vais

 

Creuse

Creuse

La beauté

 

Quelle encre tire de ma bouche ces invincibles vérités ?

 

 

Pleure, pleure

Pleure

Amour

 

Tout est

Mort

Amour

 

Baise

Baise-moi

A la santé

 

Quelle encre tire de ma bouche ces invincibles vérités ?

 

 

Chapeau

Chat bleu

C'est assez

 

Mignon...

C'est assez

 

Croise

Croise

La beauté

 

Quelle encre tire de ma bouche ces invincibles vérités ?

 

 

Frime la...

Frime la

Beauté

 

Quelle encre tire de ma bouche ces invincibles vérités ?

 

Creuse

Creuse-moi

La beauté

 

Quelle encre tire de ma bouche ces invincibles vérités ?

 

 

 

SAURAIS-TU PAR COEUR ?  

 

Que sais-tu par cœur ?

Où est ton bonheur ?

Saurais-tu par cœur

Où tu es ?

Saurais-tu par cœur

Où est ta demeure ?

Saurais-tu par cœur

Où tu es ?

 

Que sais-tu par cœur ?

Quelle est ta douleur ?

Saurais-tu par cœur

Qui tu es ?

Que sais-tu par cœur ?

Quelle est ton erreur ?

Saurais-tu par cœur

Qui tu es ?

 

Ancre 9
Ancre 10
Ancre 11
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C’est l’histoire d'un avocat ordinaire à qui l'on propose un jour l’affaire de sa vie : défendre une femme soupçonnée d’avoir tué son mari. Qui est coupable ? Plus l’enquête avance plus le doute s’installe, plus le mystère s’épaissit…

CARTHAGE

C'est alors seulement

Quand l'émotion t'attire au fond

C'est alors aussitôt

Que l'idéal terrible te fait la peau

C'est alors maintenant

Dans l'arrière-monde humide où il te prend

C'est alors seulement

Que plus rien ne te prouve que Dieu est bon

 

ouh... Brenoï

ouh... Brenoï

 

La vérité de Dieu

Dans ton âme d'esclave importe peu

Tout au mal ingénie   

Qui abolit toute illusion

Quelle est cette façon

Que Dieu nous garde en compétition

 

ouh... Brenoï

ouh... Brenoï

 

Ton angoisse est moderne

Dieu est mort et tu manques de peps

Tant d'inachèvement

Ivresse et oubli en attendant

 

ouh... Brenoï

ouh... Brenoï

 

 

DIEU DES AMOURS

À toi parti sans dire un mot
Je voudrais crier : « Quel salaud ! »
Je ne peux pas mon âme sœur
Tout reste intact dans mon cœur

À toi parti sans crier gare
Tu empoisonnes ma mémoire
Aimer n'est donc qu'affaire de mots
Pour toi qui es parti sans un mot

Ô mon amour
Dieu des amours
Ô mon amour, aide-moi

Ô mon amour
Dieu des amours
Ô mon amour, aide-moi

À toi parti sans dire un mot
Me voilà sans plus d’idéaux
Mon corps de femme abandonné
Ne croit plus au bonheur d’aimer

Rejetée au mépris sans nom
Je méprise désirs et chansons
Je crois sans cesse retrouver
Les quelques mots qui t’ont manqué

FEU SUR LA BECASSE

 

Feu sur la bécasse...

 

Feu sur la bécasse...

 

Feu sur la bécasse...

 

Feu sur la bécasse...

 

Et tue le dernier gibier...

 

Et tue le dernier gibier...

IL A NEIGE (Blues petite tête)

instrumental

INSTRU BATTERIE (Méditation 07)

instrumental

MULE-JENNY (Guitare psyché 4)

instrumental

THEMES ET VARIATIONS PIANO

instrumental

 

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