MuraTextes
Inédits Live
MARAIS SALANTS (tournée Vénus) / AU PAYS DE GISCARD (tournée
Muragostang) / QUEBEC (tournée Muragostang) / RIVIERE (tournée
Muragostang) / LA COMPLAINTE DU PAYSAN FRANÇAIS (tournée
Muragostang V2) / JE ME DONNE/YOUNI (tournée Muragostang V2) /
NOUS NOUS AIMIONS TANT (tournée Muragostang V2) /
RASPOUTINE (tournée Muragostang V2) / AU PAYS D'HORTENSE
ET JULIENNE (concert pour Koloko 2013) / OPERA (tournée A bird
on a poire) / 1451 (diffusion inconnue) / SAURAIS-TU PAR COEUR ?
(tournée Le cours ordinaire des choses) / LE GRAND VIVIER DE
L'AMOUR (concert pour Koloko 2015) / FIDELE A TON AME (concert pour Koloko 2015) / LE MARTYR DES CHRETIENS D'ORIENT (concert pour Koloko 2015) / CHERCHER LA FEMME (tournée Babel) /
LE CAFARD (tournée Babel) / HEUREUSE LA BRUTE (tournée Babel) / LES CHIENS DE CALIFORNIE (tournée Babel) / LA CHOSE APRES (tournée Babel) / JE NE CESSE DE PENSER A TOI (tournée Grand lièvre) / BABY (tournée Innamorato) / LE PRINCE AHURI (tournée Innamorato) / L'EMPREINTE CARBONE (tournée Innamorato) / HELLO YOU (tournée La vraie vie de Buck John) / MURAT (variante Live au Tribunal des flagrants délires - France Inter - 1983) / CASSIS MOUILLÉ (variante Live au Tribunal des flagrants délires - France Inter - 1983)
MARAIS SALANTS
Marais salants
Fontaines de sang
La chair est douce, mais elle ment
Dans ta moiteur
Tes nuits étoilées
Crépitent les feux de forêts
Et tu jures qu'au Nord
Un troupeau d'élans
Dans l'aurore bleutée t'attend
Mais si tu n'as pas
Au fond de ton corps
La moindre trace de trésor
En bête brune
Tu cours la prairie
Tu propages tes rêveries
De sexe lourd
En peau de bison
Tu ruinerais ta passion
Tu crois combattre
Le même ennemi
Qu'un apache, un cherokee
Mais tu n'as pas
Au fond de ton corps
La moindre trace de trésor
AU PAYS DE GISCARD
Antoine te fait la bise, on pense à toi
On a bien rentré les salers hier soir
Ils ont aussi rentré leurs grands bœufs
Dans la combe à Rieu
Quelle journée j'ai eu oui je te dis
J'ai eu la visite de Johnny
Il fait des fèves aux lards du Canada
J'en suis toute flagada
Mon Dieu quel monde y'avait Dimanche
Ils ont dit une messe pour Monsieur Planche
Ton père a encore eu mal au bras
Quel malheur qu'on ait plus la Maria
Il paraît André dit qu'à Orcines
Ils veulent nous construire un genre d'usine
Un truc affreux en fer que veut Giscard
Je te jure quels tocards
Ils auraient pas bien lu le règlement
Ils ont fait un trou ils ont rien mis dedans
Au lieu de nous faire payer de impôts
Qu'ils nous donnent du boulot
Y'a pas assez du feu pour les pompiers
C'est dans l'purin que les gars vont se jeter
Comme celui des Etables bien trop endetté
Ton père me jure qu'on va tous y passer
A part ça au pays de Giscard, ça va...
QUEBEC
Toute en mortaises et tenons
Grande ville, grandes maisons
Grande ville sans persiennes
Nord Américaine
Grande ville où femme règne (Grand pays où femme règne)
Grande ville au grand domaine (Pays barrière de dégel)
Au grand froid qu'à cela ne tienne
Ville souterraine
Grande terres érablières
Grandes fermes laitières
Grand pays en fahrenheit
Et le pays de Léonard et de Jacques
Pays du lièvre arctique
Du courant électrique
Grand pays garde-manger
Privilégié
Blanches bâtisses aux toits groseille
Pays barrières de dégel
Comme est l'ex d'une anglaise
In a happy, happy loneliness
Pays de l'automobile
Où règnent les filles
Eh belles filles de Trois-Rivières
Pour voir les baleines...
Merci les filles
Bel Hôtel à Tadoussac
Pays du Zodiac
Au rendez-vous des animaux...
Dans les rues du vieux Québec
Français mal à la tête
Pays du Fjord immense
T'es grand comme deux mille fois la France
Pays d'Alexis Lapointe
Comme le dit Nicole Bouchard
Si tu veux retrouver le pays de tes ancêtres
Viens donc à Québec
Voir les baleines à Québec
RIVIERE
Qu'avez-vous vu de la rivière
Voleter quelques papillons
Un trapéziste nu en l'air
Un affolement
Qu'avez-vous vu de la piscine
Une Cadillac, des vêtements
Mais sous le givre
Un attachement
Déjà le chansonnier s'éloigne
On ne voit plus rien du château
Finis les destins héroïques
Ca c'est salaud
Qu'avez-vous vu de la rivière
Voleter quelques papillons
Un trapéziste nu en l'air
Un affolement
Je n'ai rien su d'une autre vie
Toujours ce cadenas lilas
Nous faudra-t-il rester ivres
Pour oublier ça
Toujours dans l'élément liquide
En bathyscaphe comme avant
Aller chercher l'âme d'une fille
Profondément
Qu'avez-vous vu de la rivière
Voleter quelques papillons
Un trapéziste nu en l'air
Un attachement
Qu'avez-vous vu du bon air
Du cap Lizard à Ouessant
Une ligne infinie de rêves
oh adolescent
Je n'ai rien su d'une autre vie
Toujours ce cadenas lilas
Nous faudra-t-il rester ivre
Pour oublier ça
Toujours dans l'élément liquide
En bathyscaphe comme avant
Aller chercher l'âme d'une fille
Profondément
Déjà le chansonnier s'éloigne
On ne voit plus rien du château
Finis les destins héroïques
Ca c'est salaud
LA COMPLAINTE DU PAYSAN FRANÇAIS
On a vu le monde à l'envers
A peine remis de ce choc
Ils nous laissèrent un seul hiver
Pour tout r'voir, pour tout r'voir en bloc
hou hou hou Madeleine
hou hou hou dans tous les domaines
hou hou hou eh beuh gars
Ils arrêtent le fromage
On a pris notre p'tit capital
Tué la mule, acheté des Ray-ban
FNSEA mon cap'taine
Oui plus de solution rien que des problèmes
hou hou hou Madelon
hou hou hou dans toutes les chansons
hou hou hou eh beuh gars
Ils arrêtent le fromage
On a fait notre p'tit Austerlitz
A Seattle contre la police
Tous derrière notre José bonhomme
Qui t'a mis l'Karl Marx au Roquefort
hou hou hou Cunégonde
hou hou hou cette fois c'est la fin du monde
hou hou hou eh beuh gars
Ils arrêtent le fromage
Ici plus tu crèves plus on t'aime
Mais bon dieu mais bon dieu quand même
Est-ce que pour tout couronner
Faudra que ces pauvres bêtes nous r'filent l'E.S.B.
hou hou hou Cunégonde
hou hou hou c'est la fin du monde
hou hou hou eh beuh gars
Ils arrêtent le fromage
Plus d'Saint Nectaire, plus de Cantal, plus de Salers
Plus de Fourme d'Ambert, plus d'Fourme de Rochefort
ah ! beuh non, ils arrêtent le fromage...
JE ME DONNE / YOUNI
Aux ténèbres qui m'entourent
Gonflé de miel, gonflé d'amour
Je me donne
Du pont qui traverse l'onde
Chaleur du chien, chaleur du songe
Je me donne
Homme, on m'a fait homme et je pense à Youni de velours
En aviron toujours me ramène
Sur la chaude litière des vivants de l'amour
Où je me donne
Inouï à chaque fois
L'humide amour, mouillé par toi
Je me donne
Mon orchis mon doux lilas
Viens à la source comme on se boit
Comme on se donne
Homme, on m'a fait homme et je pense à Youni de velours
En aviron toujours me ramène
Sur la chaude litière des vivants de l'amour
Où l'on se donne
De quinte en quinte vers l'azur
Monte mes chants mes doux murmures
Quand je me donne
Avant que glaçons écrasés
Sous le pied de fer de ma destiné
Je me donne
Homme, on m'a fait homme et je pense à Youni de velours
En aviron toujours me ramène
Sur la chaude litière des vivants de l'amour
Où je me donne
Des ténèbres qui m'entourent
Gonflé de miel, gonflé d'amour
Je me donne
Avant que glaçons écrasés
Sous le pied de fer de ma destiné
Que je me donne... on se donne
Homme, on m'a fait homme et je pense à Youni de velours
En aviron toujours me ramène
Sur la chaude litière des vivants de l'amour
Où je me donne
NOUS NOUS AIMIONS TANT
Vîmes des singes nus dégringoler l'abîme
Vîmes roses trémières allumer un grand feu
Nous nous aimions tant, comme on s'aimait Miette
Nous nous aimions tant, il faut nous séparer
Encombrions de fleurs, l'étang noir de vos songes
Venions fouiller la nuit la vase des marais
Nous nous aimions tant, comme on s'aimait Miette
Nous nous aimions tant, il faut nous séparer
Voilà l'instant cruel, amour oh mon aimée
Déjà siffle déjà la lame du bourreau
Nous nous aimions tant, comme on s'aimait Miette
Nous nous aimions tant, il faut nous séparer
Il faut nous séparer
oh non ! non non non !
Ils diront à Courcy pour l'amour d'une fille
Veuillez noyer mon coeur dans vase des marais
Nous nous aimions tant, comme on s'aimait Miette
Nous nous aimions tant, il faut nous séparer
Vîmes des singes nus dégringoler l'abîme
Vîmes roses trémières allumer un grand feu
Nous nous aimions tant, comme on s'aimait Miette
Nous nous aimions tant, il faut nous ...
oh non ! non non non !
Comme on s'aimait Miette
Il faut nous séparer...
RASPOUTINE
Oublie ce jour pas de sésame rien ne sera donner
Pas d'épluchure, non pas d'écharde, rien ne viendra prouver
Une embouchure, puis le grand large, au diable le souvenir
Oh putain de temps
Quelle encolure, quel diadème devions-nous offrir
A quelle chimère faut-il appartenir
A l'embouchure de leurs bras qu'elle nage est conseillée
Oh putain de temps
Vite Raspoutine, je suffoque, mais quelle est cette pluie
Encore Dieu et sa camelote, oh comme je le vomis
Libérer perruches et castors, libérer les enfants
Oh putain de temps
De la tendresse pour les braves, ma jouvence de l'Abbé Souri
En planche à voile vers les étoiles oui je veux cette vie
Une embouchure puis le grand large au diable le souvenir
Oh putain de temps
La mise en boîte comme elle dure adieu Via Veneto
Sur des talons perchés je jure que toi tu dors au château
On dirait bien qu'à l'hémistiche il faudra tout quitter
Oh putain de temps
AU PAYS D'HORTENSE ET JULIENNE
A quoi bon le désir, à quoi bon la peau
Si la barque chavire aussitôt
A quoi bon les dancings, à quoi bon l'été
Si le monstre m'attire alléché
A quoi bon nous essayer à Montaigne
Jeunes Parques cruelles
Je ne vois que scoubidous, que grigris
A quoi bon la folie
Vite la milice qui monte au buron
Vite la notice, est-ce bon ?
En baume du tigre ce monde nous va
Aux confins de la peine et de la joie
Au pays d'Hortense et de Julienne
Comment vont les anciennes ?
Oh le buffle, la bouffe, tiens la rizière
Plutôt bas le moral
OPERA
Ah tu veux aimer
Ah tu veux baiser
Qu'est-ce que tu cherches à travers moi ?
Qu'est-ce que tu veux que je n'ai pas ?
Ah tu veux aimer
Ah tu veux baiser
Tu t'aimes surtout raide, ah ça
Ce sentiment trop grand pour toi
Aime-moi
Baise-moi
Ah tu veux aimer
Ah tu veux baiser
Qu'on échange nos candidats
Candidement vers Opéra
Aime-moi
Baise-moi
Tu veux aimer
Baiser
Ça te démange ce nirvana
Oui je voudrais mourir dans tes bras
Aime-moi
Baise-moi
Ah tu veux aimer
Baiser
Tu t'échappes qu'est-ce que tu crois
Que te foutre par l'oreille, que c'est mon dada
Ah tu veux aimer
Ah tu veux baiser
Me voir vieillir ni compte pas
Fillette heureuse retourne chez toi
Aime-moi
Baise-moi
1451
Perdu au bout de ça
Je récapitule mes forces
Et ne voie au désir
Qu'une carriole vide
Savoir trop en vouloir
Et puis ce n'est que ça
Et puis ce n'est que ça
On reste interloqué
La courte salopette
La feuille de laitue
Demandez donc aux autres
En s'en trouve lassé
Et puis ce n'est que ça
Et puis ce n'est que ça
Nous sommes en 1451
Nous sommes en 1451
Nous sommes en 1451
Nous sommes en ...
On voit un train de nuit
Des choses pénétrantes
Aubépine pour nous
Au calice d'ébène
Tout sent autour l'oeil
Et puis ce n'est que ça
Et puis ce n'est que ça
Petit dieu des viscères
Tes réflexes de loup
Va la machine aveugle
En ordre de bataille
La puissance d'herbe humide
Et puis ce n'est que ça
Et puis ce n'est que ça
Nous sommes en 1451
Nous sommes en 1451
Nous sommes en 1451
Nous sommes en ...
En ordre de bataille
Pour un sort de lentille
On range les outils
Et puis ce n'est que ça
En cavalier mutin
Dans l'interstice étroit
Ah bon, ce n'est que ça
Va la machine aveugle
Aux limites du tuf
Voilà en faible voile
L'état de mon instinct
Mes parois se chamaillent
Et puis ce n'est que ça
Et puis ce n'est que ça
Nous sommes en 1451
Nous sommes en 1451
Nous sommes en 1451
Nous sommes en ...
J'en reste interloqué
La courte salopette
La feuille de laitue
Demandez donc aux autres
En s'en trouve lassés
Et puis ce n'est que ça
Ah bon ce n'est que ça
Nous sommes en 1451
Nous sommes en 1451
Nous sommes en 1451
Nous sommes en ...
SAURAIS-TU PAR COEUR ?
Saurais-tu par cœur
Quelle est ta douleur ?
Saurais-tu par cœur
Qui tu es ?
Saurais-tu par cœur
Quelle est ton erreur ?
Saurais-tu par cœur
Qui tu es ?
Saurais-tu par cœur
Où est ta demeure ?
Saurais-tu par cœur
Qui tu es ?
Saurais-tu par cœur
D'où viennent tes pleurs ?
Saurais-tu par cœur
Qui tu es ?
Saurais-tu par cœur
Quelle est ton erreur ?
Saurais-tu par cœur
Tes pensées ?
Saurais-tu par cœur
Où est ta demeure ?
Saurais-tu par cœur
Qui tu es ?
Saurais-tu par cœur
Où est ton bonheur ?
Saurais-tu par cœur
Où tu es ?
Saurais-tu par cœur
D'où viennent tes pleurs ?
Saurais-tu par cœur
Qui tu es ?
LE GRAND VIVIER DE L'AMOUR
Par la corne s'abandonner
Quel dieu parle de pêché
Dans le grand vivier de l'amour
Zibeline s'accouple en janvier
Chante le russe illuminé
Dans le grand vivier de l'amour
Dans le grand vivier de l'amour
Etre honnête aux choses de l'amour
Carnassier, peut-il, dit toujours
Dans le grand vivier de l'amour
Animal, le lapin privé
Ce qui pourrait être est donc épuisé
Dans le grand vivier de l'amour
Dans le grand vivier de l'amour
Que nous fait une âme rouillée
Que nous fait la France rêvée
Dans le grand vivier de l'amour
Heures du soir remis de la peine
Ombre noire faire un pas vers elle
Dans le grand vivier de l'amour
Dans le grand vivier de l'amour
Angevine ton chansonnier
Se souvient à peine à regret
Dans le grand vivier de l'amour
Que nous fait une âme rouillée
Que nous fait la France rêvée
Dans le grand vivier de l'amour
Dans le grand vivier de l'amour
FIDELE A TON AME
Fidèle à ton âme
Que veux-tu dire ?
T'aurais-je blessée ?
Fidèle à ton âme
Facile à dire
Pénible à méditer
Voilà le temps d'orage
Tout dégouline
Tout est terrassé
Voilà l'orage
C'est assez
Voilà le temps d'orage
Tout dégouline
Tout est déraciné
Voilà l'orage
Et là j'hésite, c'est assez
C'est assez, c'est assez
Fidèle à ton âme
A quelle prairie ?
A quel monde de forêts ?
Fidèle à ton âme
Dans quel......
Voilà le temps d'orage
Tout dégouline
Tout est déraciné
Voilà l'orage
Et là j'hésite, c'est assez
Fidèle à ton âme
A l'herbe tiède
Voudrais-tu me tuer ?
Fidèle à ton âme
Que veux-tu dire ?
T'aurais-je blessée ?
Voilà le temps d'orage
Tout dégouline
Tout est déraciné
Voilà l'orage
Et là j'existe, c'est assez
LE MARTYR DES CHRETIENS D'ORIENT
Pourquoi ce martyr ?
Pourquoi macchabé ?
Toujours volontaire
Pour finir dans la forêt
Si tu veux mourir pour Dieu
Si tu veux tuer par lui
Où est le châtiment divin
Dans le martyr des chrétiens d'Orient ?
Sur le corps des femmes
Quelle est l'idée qu'on a ?
Engendre le typhon
Mais le typhon ne sauve pas
Si tu veux mourir par Dieu
Si tu veux tuer par lui
Mais où est le châtiment divin
Dans le martyr des chrétiens d'Orient ?
De bois pour le feu
Et le corps des enfants
Et tu te dis religieux
Dans ce sport de mécréant
Si tu veux mourir par Dieu
Si tu veux mourir pour lui
Où est le châtiment divin, crétin
Dans le martyr des chrétiens d'Orient ?
Pourquoi ce martyr ?
Pourquoi macchabé ?
Toujours volontaire
Pour finir dans la forêt
Si tu veux mourir par Dieu
Si tu veux mourir pour lui
Où est le châtiment divin, crétin
Dans le martyr des chrétiens d'Orient ?
CHERCHER LA FEMME
Comme j'allais par les rues
Ton prénom m'est revenu
Chercher la femme
Il pleuvait, la Seine en crue
Charriait des inconnus
Chercher la femme
Quel est l'arrondissement ?
Où est l'hôtel des amants ?
Chercher la femme
Toute trace a disparu
L'âme passe par-dessus cul
A chercher la femme
A ma vie de bohémien
Je me sens devenir chien
A chercher la femme
L'autre nuit j'aurais bien cru
T'entendre chanter aux nues
Chercher la femme
Au grand bonheur du temps
A l'hôtel des amants
Chercher la femme
Je me sens devenir cru
L'âme passe par-dessus cul
A chercher la femme
Quelle adresse, quelle clé,
A-t-elle tiré les volets
Chercher la femme
Déjà le marché aux fleurs
Encore une petite heure
A chercher la femme
En grand maman, petit don
Tout déshabille ma chanson
Chercher la femme
J'ai le cœur à l'abandon
Quelle nuit, quelle grande chanson
Chercher la femme
LE CAFARD
J'ai eu le cafard
C'est quoi le cafard ?
Difficile à dire
C'est comme un buvard
Qui te boit la joie
Te prépare au pire
C'est un animal
Qui fait un carnage
Chez les colibris
En Haute-Savoie
Face caméra
Coupez
Jardin négligé
J'ai quitté Angers
J'ai préféré fuir
Sans fin le brouillard
Les pensées amères
Venaient me séduire
J'ai eu le cafard
Tête musicale
N'a pas su tenir
Pente de l’Etna
Face caméra
Coupez
Saignant jour et nuit
J'ai quitté Roissy
Pour sauver ma vie
Par quelques neurones
J'aspirais des hommes
A cheveux violets
J'avais de guingois
Mon regard d'un noir
Regard meurtrier
En Haute-Savoie
Face caméra
Coupez
Enfant lamentable
Sève de malade
Jamais de progrès
Routes élevées
Idée d'infini
En être drogué
J'ai eu le cafard
Soupirer les choses
Mais sans les changer
Pente de l’Etna
Face caméra
Coupez
Courage viril
Où en es-tu donc
De tes âneries
Suaire flottant
Pris dans les buissons
Que fais-tu, ami ?
Amour de ma vie
Reprends le bébé
Etouffe ses cris
En Haute-Savoie
Face caméra
Coupez
J'ai eu le cafard
C'te beauté fatale
Pour les gens paumés
Sa bottine noire
En quelque manière
Ma tête écrasait
Je suis en Bretagne
Je reprends haleine
A la dérobée
Île de Bréhat
Face caméra
Coupez
Île de Bréhat
Coupez
Face caméra
Coupez
HEUREUSE LA BRUTE
Entre les géraniums
En trompe l'œil
Heureuse la brute
En blouse orange
Dans l'aventure
Heureuse la brute
De longue date
Bouledogue plein
Heureuse la brute
Rééduquer
Vous déconnez
Heureuse la brute
Dans la montagne
La femme est morte
Heureuse la brute
Quand gangster tue
Un chat d'école
Heureuse la brute
Fer barbelé
A sa narine gauche
Heureuse la brute
Au bord du lit
Édifice d'acier
Heureuse la brute
Cette nouvelle foi
Dans sa mémoire aveugle
Heureuse la brute
Pince géante
Écrase l'abricot
Heureuse la brute
La chair est chair
Tu l'incendies
Heureuse la brute
Les lèvres pleines
D'intonation
Heureuse la brute
Aux mauvais rêves
Toute la nuit
Heureuse la brute
En souvenir faux
Te fait souffrir
Heureuse la brute
En renommée
Gantée de noir
Heureuse la brute
LES CHIENS DE CALIFORNIE
Ce petit coupable n'arrête pas sa java
Amen et amen, trois tours et le voilà
L'esprit des enfers ne fait pas peur à c'gars-là
Ce salaud somnole mais ce salaud ne dort pas
Quel malheur pour des parents
D'avoir mis dans leur lit
Ces chiens de Californie
Quel malheur pour des parents
D'avoir mis dans leur lit
Ces chiens de Californie
Ses trucs de chienne valent le passage d’une armée
Grande perdition, tous bichent, veulent l'aimer
Le nombre est sauvage et tu n'es pas prêt au combat
Quel malheur pour vous cet enfant qui ne pense pas
Quel malheur pour des parents
D'avoir mis dans leur lit
Ces chiens de Californie
Quel malheur pour des parents
D'avoir mis dans leur lit
Ces chiens de Californie
Quel malheur pour des parents
Quel malheur pour des parents
Avec ses idées funestes en numérologie
Vois ce qu'il a fait à ta musique chérie
Éventrer les choses pour voir
Et tout ça sur l'air non tu "n'imagines pas"
Quel malheur pour des parents
D'avoir mis dans leur lit
Ces chiens de Californie
Quel malheur pour des parents
D'avoir mis dans leur lit
Ces chiens de Californie
Quel dieu descendant se ruine pour ses ennemis
Tout dévale à ski sur la logique du produit
L'absurde, pour le coup ne se domine pas
Ce salaud somnole mais ce salaud ne dort pas
Quel malheur pour des parents
D'avoir mis dans leur lit
Ces chiens de Californie
Quel malheur pour des parents
D'avoir mis dans leur lit
Ces chiens de Californie
LA CHOSE APRES
Au mât de Cocagne un chat de lune crie "Maman"
A-t-on jamais vu la chose avant
Loup tâte la couenne d'un lapin qu'en demande pas tant
A-t-on jamais vu la chose avant
De hautes montagnes couvertes de mouchoirs sanglants
A-t-on jamais vu la chose avant
Le trône de Dieu qui fait fondre la neige au Mont-Blanc
A-t-on jamais vu la chose avant
L'esprit des largesses qui joue encore à la poupée
A-t-on jamais vu la chose après
La jument me dit "tu sais nous sommes en grand danger"
A-t-on jamais su la chose après bénir mère nature
Chou, crois-tu pourrais te ruine
A-t-on jamais
Et cette lumière à pas de loup dans la pensée
A-t-on jamais su la chose après
Tout nom éternel tôt ou tard perd pied
A-t-on...
A tuer dans l'oeuf les organes les plus variés
A-t-on...
Quand au crie de guerre, au goût du sein se réveiller
A-t-on...
Percer des fenêtres puis par le feu les remplacer
A-t-on jamais su
Le contraire d'Ève serait donc la pureté
A-t-on...
JE NE CESSE DE PENSER A TOI
L’amour est morte
Je vis sa nuit
Et je ne cesse de penser à toi
L’orage au loin trônait la pluie
Je ne cesse de penser à toi
Je rêve d’eau, de grands voyages / nuages
En étourneau dans tes bagages
Amour tout baigne et tout est beau
Mon âme règne sur un tombeau
Mais je ne cesse d’y penser
Je ne cesse…
La vie qui tremble vient me surprendre
Je ne cesse de penser à toi
Grises ou mauves, toutes les choses
Me font toujours penser à toi
Je rêve d’eau, de grands voyages
En étourneau dans tes bagages
Amour tout baigne et tout est beau
Mon âme règne sur un tombeau
Et je ne cesse d’y penser
Je ne cesse…
Je rêve d’eau, de grand voyage
En étourneaux dans tes bagages
Amour tout baigne et tout est beau
Mon âme règne sur un tombeau
Quelle vie de cendres toujours décembre
Et je ne cesse de penser à toi
En avalanche, ma vie se pense
Je ne cesse de penser à toi
Je rêve d’eau, de grand voyage
En étourneau dans tes bagages
Mon amour tout baigne et tout est beau
Mon âme règne sur un tombeau
BABY
(texte approximatif)
Baby
Je vois la mer de Chine
Baby
Je vois… plus câline
Baby
Je vois, je vois la mer de Chine
Baby
Je vois s'allumer les...
Baby
Je vois s'allumer les feux de bengale
Baby
...
Baby
... ce que tu ne veux pas dire au téléphone
Baby
... la plus haute montagne
Baby
J'apprend à m'habiller de nuages
Baby
Je vis… montagne
Baby
Je traverse...
Baby
Je marche….
Baby
Je vais...
Je vois s'allumer les feux de bengale
Baby
LE PRINCE AHURI
En prince ahuri
Tôt sorti du lit
Chuchotant, charmant
Tout ce qui s'oublie
Prince aux confettis
Sous son parapluie
Se protège de quoi ?
De quel oubli ?
Un brin de muguet
Pour le fiancé
Inconsolable aujourd'hui
En prince ahuri
Tôt sorti du lit
Chuchotant, charmant
Tout ce qui s'oublie
Prince aux confettis
Sous son parapluie
Se protège de quoi ?
De quel oubli ?
Un brin de muguet
Pour le fiancé
Inconsolable aujourd'hui
En prince ahuri
Qu'ai-je à faire ici ?
Où toutes choses vont
Comme va la cruche à l'eau
Je n'sais de la vie
Rien de défini
Aller de-ci de-là
Sans faire de dégâts
Tirer de l'ennui
Le jus d'une vie
Est-ce bien là rôle pour moi ?
Un brin de muguet
Pour le fiancé
Inconsolable aujourd'hui
En prince ahuri
Qu'ai-je à faire ici ?
Où toutes choses vont
Comme va la cruche à l'eau
Je n'sais de la vie
Rien de défini
Aller de-ci de-là
Sans faire de dégâts
Tirer de l'ennui
Le jus d'une vie
Est-ce bien là rôle pour moi ?
Le coucou s'est tut
La nuit est venue
Je vous jure la morte
Est revenue
J'ai tout vu
La déconvenue
Est assez connue
C'est la fin d'un monde
C'est quoi qui vous met à nu ?
Le matin venu
La chose reste crue
On étend ses doigts immenses
Vers le corps, le corps
Le cœur, le cœur, le cœur blanc
Allaitons la bête
Vous voyez bien qu'elle crève
Le lait n'y suffira pas
Le matin venu
La chose reste nue
On étend ses doigts immenses
Vers le cœur, le cœur blanc
Allaitons la bête
Voyez bien qu'elle crève
Le lait ne suffira pas
Qu'elle crève
Ordure de chien qu'elle crève donc
Quel drôle de fin
Là !
En prince ahuri
Tôt sorti du lit
Voyez bien comme je chuchote
Tout ce qui s'oublie
Prince aux confettis
Sous son parapluie
Se protège de quoi ?
De quel oubli ?
Allaitez la bête
Vous voyez bien qu'elle crève
Qu'elle crève
En prince ahuri
L'EMPREINTE CARBONE
(texte approximatif)
La chose quand vous n'y croyez plus
Vous tombe carrément dessus
Allez gris-gris...llon, chinchilla
Vous parlerez comme l'empreinte carbone
En amour tout est convenu
Allée venue jusqu'au talus
Plomb ou pilou
Plumes à la peine
Chinchilla
Vous parle comme cette empreinte carbone
La chose vient quand on y croit plus
On la pense sûrement foutue
Soulier de pluie, jardin joli
Fuite à l'oreille
Au début vous n'y croyez pas
La chose avance pas à pas
Un peu relou, un peu hibou
Tout le... empreinte carbone
Quand mes tripes ont prié pour moi
Je m'endors au Guatemala
Ma mirabelle, cœur de soleil
Je me démène
Avec cette empreinte carbone
Ce jour la chose m'est revenu
Je vous jure n'était pas attendue
Cœur de molosse, joie carabine
Quel est ce nouveau plaisir ?
Dis-moi nom de dieu
La chose vient quand on y croit plus
On la pense sûrement foutue
Soulier de pluie, jardin joli
Fuite à l'oreille
Le mal, le mal aimé
La chose quand vous n'y croyez plus
Vous tombe carrément dessus
Plus de gris-gris, de chinchilla
Nous étions au premier jour d'août
Depuis longtemps plus une goutte
Grande voile blanche
Comme Cortès
Revoilà chinchilla et son empreinte carbone
Le pelage je ne saurais dire
Le ramage aucun souvenir
L'abattage oui, le fumage oui
Le voyage oui et l'empreinte carbone
Mille amours n'y suffiront pas
L'animal est un monstre froid
Jeu de poussière simple à l'aorte
HELLO YOU
Où es-tu caché ?
Mais où est-il ?
Mais où est-il ?
Mais…
Quelque part dans le bleu des forêts
Mais où est-il ?
Quelque bois dans la fleur de mai
Mais où est-il ?
Mais…
Ouh, ce soir je pense à l’envolée
Mais où est-il ?
Mais où est-il ?
Mais…
Des chasseurs me l’auront tué
Mais où est-il ?
Quelque endroit dans la fleur de mai
Mais où est-il ?
Mais…
Ouh, ce soir je pense à l’envolée…
Hello you
Hello toi
Tu dis n’importe quoi
Non tu n’es plus mon amour
Hello you
Hello toi
Non mais regarde toi
Oui, tu n’es plus mon amour
Pour la millième fois
Plus de ça entre nous
Hello you
Hello toi
Plus de ça entre nous
Hello you
Hello toi
Ne me regarde pas
T’as jamais pris rendez-vous
Non mais regarde toi
Hello you
Hello toi
T’as jamais pris rendez-vous
Pour la millième fois
Plus de ça entre nous
Pour la millième fois
Plus de ça entre nous
Hello you
Hello toi
Ne me regarde pas
T’as jamais pris rendez-vous
Non mais regarde toi
Hello you
Hello toi
Tu ne vaux plus le coup
Pour la millième fois
Plus de ça entre nous
Hello you
Hello toi
Plus de ça entre nous
C’est foutu
C’est royal
Pas besoin d’mettre d’la glace
Ça ne tient pas le frigo
C’est gentil
C’est frugal
Des yeux de carnaval
Ça n’a plus rien sur les os
C’est foutu
C’est royal
Ça dépend des voyages, c’est tout
Reste sage
Plus de ça entre nous
C’est foutu
C’est royal
Pas besoin d’mettre d’la glace
Ça ne tient pas le frigo
C’est gentil
C’est frugal
Des yeux de carnaval
Ça n’a plus rien sur les os
C’est foutu
C’est bancal
Ça dépend des voyages, c’est tout
Sois gentil
Reste sage
Plus de ça entre nous
MURAT (variante Live)
C'est un peu une habitude, un jeu
Qui devient dangereux
Du feu braqué sur les yeux
Avant d'être pris pour un grand
Vous trouviez ça charmant
Qu'il soit déjà agaçant
Murat
C'est le héros d'un cinéma
Où la caissière se bat
Personne n'entrera
Murat
C'est l'âme d'un cinéma
Mais sur son cheval de bois
Un seul soldat le croit
Le souffle
Est toujours trop court
Après les mots d'amour
Alors déhanche toi un peu
La lumière mord trop peu
Relève tes cheveux
Et laisse voir tes yeux
Habite toi un peu
D'un sentiment joyeux
Murat
C'est le héros d'un cinéma
Où la caissière se bat
Personne n'entrera
Dis mon jaloux
Compte plus qu'un seul tour du monde
Pour tout ces gens pressés
Que tu devrais concerner
Oh oui le souffle
Est toujours trop court
Pour dire que le pouvoir et l'amour
Mais peux te rendre sourd
Murat
C'est le héros d'un cinéma
Où la caissière se bat
Personne n'entrera
Viens, enroule
Enroule-toi d'en bas
Dnroule-toi autour de moi
D'Ameyrigot je veux
La griffe entre tes yeux
CASSIS MOUILLÉ (variante Live)
Un chat chasse une hirondelle
Tombe dans un monde d'abeilles
Alors un muscle froissé se réveille
Un autre muscle se noue
Que les dangers de mon corps sont flous
La tempête, le soleil
Le vent porte une hirondelle
De tous ces éléments
Mon corps seul se défend
J'envie tes yeux noirs
Comme du cassis mouillé
Je souffre dans les trous d'air
D'une tanière profonde
Oui ton ours souffle une haleine chaude
Un organe se met à me faire remarquer
Combien j'ai accumulé de regrets
La médecine animale remèdes de cheval
M'a détruit m'a rendu brutal
Mais le charme est rompu
Etre un homme être en rut
Je suis ton amant léger
Facile souple et musclé
J'envie tes yeux noirs
Comme du cassis mouillé
Tu sais je souffre dans les trous d'air
D'une tanière profonde
Oui ton ours souffle une haleine chaude
Ma médaille est tombée
Quand le vent s'est levé
C'était en mars où les giboulées
Enfin ton merle a voulu
Se prendre dans la glue
Mais trop tard le charme était rompu
Oh si tu te souvenais
Que violent comme un coq que j'étais
Mais tu n'y penses jamais
Non tu n'y penses jamais
J'envie tes yeux noirs
Comme du cassis mouillé
Tu sais je souffre dans les trous d'air
D'une tanière profonde
Oui ton ours souffle une haleine chaude
L'homme souple qui fut
Sans dessous sans dessus
Dans la rue pour rester tendu
Tu lui donnais le sein,
Le repos, des idées,
Tu lui avais même appris à tout pleurer
Il poussa comme on dit
Dans tes creux dans tes plis
Oh petite, j'envie tes yeux noirs
Comme du cassis mouillé
J'envie tes yeux brillants