MuraTextes
REGRETS (duo avec Mylène FARMER) / IL PENSE A SON CORPS
(interprété par Sylvia VARTAN) / LE VERROU (interprété par Julien
CLERC) / UN SINGE EN HIVER (interprété par INDOCHINE) / QUAND
FEMME REVE (interprété par Julien CLERC) / C'EST A PARIS
(interprété par Michel DELPECH) / LA BELLE VIE (duo avec HOLDEN) /
KITTY CATHY (interprété par Chris STILLS) / L'ORAGE (duo avec
HOLDEN) / DIEU DES AMOURS (interprété par Isabelle BOULAY) /
MEMORY DIVINE (interprété par Françoise HARDY) / QU'EST-CE QUI
NE VA PAS, PETITE ? (interprété par Christophe PIE) / SUR MES
LEVRES (interprété par Nolwenn LEROY) / AMOUR AIME AUSSI NOUS
VOIR TOMBER (interprété par Isabelle BOULAY) / L'AMOUR AU NATUREL (interprété par Christophe PIE) / CANOSSA (interprété par Alain BONNEFONT) / L'IDEE VAGUE (interprété par Chris STILLS) / LE PLUS GRAND AMOUR (interprété par Thierry STREMLER) / POUR ETRE DEUX (duo avec Rose) / JE DOIS TE LAISSER SEUL (interprété par Morgane IMBEAUD) / EN NUIT NOIRE (interprété par Morgane IMBEAUD) / PARDONNEZ-MOI SI JE REVE (interprété par Morgane IMBEAUD) / JERK (interprété par Morgane IMBEAUD) / AMOUR SUIS-MOI (interprété par Morgane IMBEAUD) / MORTE SAISON (interprété par Eryk.e) / JEUNE FACE (interprété par Eryk.e) / LES LIEUX (interprété par Eryk.e) / KARMA GIRLS (interprété par INDOCHINE) / 3 MINUTES (duo avec Chloé MONS) / AU DOS DES FILLES (interprété par Alain BONNEFONT) / EPINES DE L'ENFANCE (interprété par Marie MÖÖR) / DELIT, DELICE (interprété par Marie MÖÖR) / JOUR D'HIVER (interprété par Sylvia VARTAN) / AU NORD (interprété par Morgane IMBEAUD) / SI L'AMOUR EST UN SPORT (interprété par Morgane IMBEAUD)
Collaborations
REGRETS
(texte de Mylène Farmer)
Loin très loin du monde
Où rien ne meurt jamais
J'ai fait ce long, ce doux voyage
Nos âmes se confondent
Aux neiges éternelles
L'amour cachait son vrai visage
Oh viens ne sois plus sage
Après tout qu'importe
Je sais la menace des amours mortes
Gardons l'innocence
Et l'insouciance
De nos jeux d'antan, troublants
N'aie pas Viens ce soir
De regret Viens me voir
Fais-moi confiance, et penses
A tous Viens t'asseoir
Les no-way Près de moi
L'indifférence des sens
N'aie pas L'aube est là
De regret Reste là
Fais la promesse, tu sais que Je te promets
L'hiver et l'automne D'être là
N'ont pu s'aimer Pour l'éternité
Debout la tête ivre
De rêves suspendus
Je bois à nos amours infirmes
Au vent que je devine
Nos lèvres éperdues
S'offrent des noces clandestines
N'ouvre pas la porte
Tu sais le piège
De tous les remords, de l'anathème
Je me fous des saisons
Viens, je t'emmène
Là où dorment ceux qui s'aiment
IL PENSE A SON CORPS
Il pense à son corps
En dévalant les pentes enneigées du confort
Il pense au jour béni de ses quinze ans
Au voile éphémère de rosée à l'aurore
Même si l'amour est important
Je sais bien que ce soir tout lui est indifférent
Il pense à son corps
Il pense à son corps
Ce joyau chéri comme un unique trésor
Il sent son cœur floué et comme un enfant
Par le temps perdu à le protéger de la mort
Même si l'amour est important
Je sais bien que ce soir tout lui est indifférent
Il pense à son corps
Oh, qu'attends-tu
Dans une jeunesse éternelle
Oh, t'attends-tu
A desserrer l'étreinte cruelle
Il pense à son corps
Il rejoint les chevaux légers du remords
Par le caprice la neige et le tourment
Il rejoint sa haute vallée du Mont-d'or
Même si l'amour est important
Je sais bien que ce soir tout lui est indifférent
Il pense à son corps
Oh, qu'attends-tu
Dans une jeunesse éternelle
Oh, t'attends-tu
A desserrer l'étreinte cruelle
LE VERROU
Tous nous porte à frémir
Au désir, au plaisir
A lever le verrou
Qui nous retient de tout
Dans la peau d'un bagnard
Tout nous pousse à vouloir
Vouloir battre les grains
De beauté du destin
Des pontons des marais
Tout nous pousse à pleurer
A endosser la peau
D'un poisson, d'un oiseau
Par nos gorges étranglées
Tout nous porte à chanter
Tout nous porte à frémir
Au désir, au plaisir
A pousser le verrou
Qui nous sépare...
UN SINGE EN HIVER
Je suis rentré d'Indochine hier matin
J'ai rapporté des dahlias et du jasmin
J'y ai laissé ma jeunesse et ma moto
Je suis rentré d'Indochine
Sur la piste Ho Chi Minh j'aurais dansé
En l'honneur du Viêt Minh j'aurais fumé
Je suis rentré d'Indochine hier matin
J'ai rapporté des dahlias et du jasmin
Bob Morane est descendu
Brigitte Bejo entendue
Voilà un singe en hiver
J'entends plus les hélicoptères
Je suis rentré d'Indochine et j'ai trouvé
Une vie bien trop facile bête à crever
J'ai déposé mes dahlias et mon jasmin
Je suis reparti j'ai dit salut je vais voir plus loin
Plus loin c'est toujours l'Indo que j'ai trouvé
Partout c'est l'Indo ma vie ça on le sait
Et depuis je pars toutes les nuits
Je dépose un dahlia aux pieds de nos vies
Bob Morane est descendu
Brigitte Bejo entendue
Voilà un singe en hiver
J'entends plus les hélicoptères
QUAND FEMME REVE
Quand femme rêve, un cerf-volant
Fort sous la neige, docile au vent
Un attelage, un traîneau
Passe au plus près de ma peau
Toujours l'entraîne le goéland
Le cœur en peine, vers Ouessant
L'entraîne le goéland
Là-bas vers Ouessant
Prince de Clèves rue Corvisart
Prisonnier d'elle sous un hangar
Où elle extrait la moelle de mes os
Comme fait busard au louveteau
Pour du bonheur à partager
Elle prend mes "je t'aime", mes baisers
Comme grand lézard là-haut
Elle boit mon sang comme l'eau
Toujours l'entraîne le goéland
Le cœur en peine, vers Ouessant
L'entraîne le goéland
Là-bas vers Ouessant
Quand femme rêve, un cerf-volant
Fort sous la neige, docile au vent
Un attelage, un traîneau
Passe au plus près de ma peau
C'EST A PARIS
C'est à Paris dans la rue Saint-Denis
Que me vint l'appétit, comme un chat pour hirondelle
L'amour m'affame aujourd'hui
Comme à Paris
C'est à Paris, sevré de jalousie
Que son corps ennemi me sembla soudain cruel
Il me tient à sa merci
Comme à Paris
De Clichy à Odéon
J'ai tant et tant jeté de ponts
Pour enjamber nos vies
Comme à Paris
Rue d'Ouessant, de Saïgon
Le corps parcouru de frissons
Par les chemins maudits
J'atteints Paris
C'est à Paris, que je fuis chaque nuit
Étranger à l'oubli, dans ma mémoire infidèle
La vraie passion de ma vie
Dors à Paris
De Clichy à Odéon
J'ai tant et tant jeté de ponts
Pour enjamber nos vies
Comme à Paris
Rue d'Ouessant, de Saïgon
Le corps parcouru de frissons
Par les chemins maudits
J'atteints Paris
C'est à Paris dans la rue Saint-Denis
Que me vint l'appétit, comme un chat pour hirondelle
La vraie passion de ma vie
Dors à Paris
De Clichy à Odéon
J'ai tant et tant jeté de ponts
Pour enjamber ma vie
Comme à Paris
Rue d'Ouessant, de Saïgon
Le corps parcouru de frissons
Par les chemins maudits
J'atteints Paris
LA BELLE VIE
(texte de Holden)
J'ai connu pour un temps assez court
Quelque chose qui ressemble à de l'amour
Une voix douce comme le miel
Qui me suit jusque dans mon sommeil
Une promesse et un battement de cil
Et on se croirait presque indivisible
C'est peut-être parce que c'est éphémère
Qu'on s'arrache à ce morceau de rêve
J'y pense comme je respire
Peut-être même encore pire
Même mille fois maudite
J'y pense comme je respire
Et surtout il est bon de sentir
Qu'en effet pour ce monde intangible
Pour un peu on se dirait presque
Qu'on a la belle vie quand même
KITTY CATHY
Cathy a pensé
Cathy a dit : "que fais -tu là ?"
Cathy a rêvé
D'une chose de l'au-delà bas
Cathy a voulu puis a repris un verre
Cathy a pris son parapluie
Cathy a pleuré
Kitty Cathy ah
Kitty Cathy ah
Des choses entre soi
Cathy n'en parle pas
Des envies contrariées
Cathy ne peut parler
Cathy a perdu
Cathy nous a pensé sans suite
Cathy a boudé
Cathy s'est agacée sous mes doigts
Cathy a voulu puis a repris un verre
Cathy a pris son parapluie
Cathy a pleuré
Kitty Cathy ah
Kitty Cathy ah
Des choses entre soi
Cathy n'en parle pas
Son plaisir entravé
L'empêche de danser
Kitty Cathy ah
Kitty Cathy ah
Des choses entre soi
Cathy n'en parle pas
Son plaisir entravé
L'empêche de danser
L'ORAGE
Quand l'orage est passé
Sur le genévrier
Sur le lilas violet
De nos amours rêvés
La nature nous tient dans un nouveau désir d'aimer
Quand l'orage est passé
Quand l'orage est passé
Sur mes sombres pensées
Sur tous les feux follets
De nos amours rêvés
La nature nous tient par dix mille nouvelles beautés
Quand l'orage est passé
La nature nous tient par dix mille nouvelles beautés
Quand l'orage est passé
Je ne suis pas du genre à finir avant d'avoir commencé...
Quand l'orage est passé
Lambeaux de cerisier
Blanche ortie, blanc pommier
De nos amours rêvés
Quand l'orage est passé
La nature nous tient dans un nouveau désir d'aimer
Quand l'orage est passé
La nature nous tient par dix mille nouvelles beautés
Quand l'orage est passé
DIEU DES AMOURS
À toi parti sans dire un mot
Je voudrais crier : « Quel salaud ! »
Je ne peux pas mon âme sœur
Tout reste intact dans mon cœur
À toi parti sans crier gare
Tu empoisonnes ma mémoire
Aimer n'est donc qu'affaire de mots
Pour toi qui es parti sans un mot
Ô mon amour
Dieu des amours
Ô mon amour, aide-moi
Ô mon amour
Dieu des amours
Ô mon amour, aide-moi
À toi parti sans dire un mot
Me voilà sans plus d’idéaux
Mon corps de femme abandonné
Ne croit plus au bonheur d’aimer
Rejetée au mépris sans nom
Je méprise désirs et chansons
Je crois sans cesse retrouver
Les simples mots qui t’ont manqué
MEMORY DIVINE
Oh memory divine
I wander
When death to death is done
I wander
I need to lick a late, late, late passion
At every station of
The cross, the cross
Never is nothing here
Child, I wander
We need to sleep to die
I wander
Your heart is in a race
Never, never lose a will
We love dying men…
Oh Lord let me know
The wonder
Oh Lord let me know
It’s a cold, cold, cold christmas
At every station of
The cross, the cross
You mean my night is wrong
I wander
How do you feel babe ?
I wonder
I’m a full, full, full, reach of desire
Is there nothing left Lord
Nothing left but bones
But bones…
Oh memory divine
I wander
Oh memory divine…
QU'EST-CE QUI NE VA PAS, PETITE ?
Qu'est-ce qui ne vas pas, petite ?
"A vrai dire, je vais te quitter"
Laisse-moi m'envoler
"C'est certain, oui je vais te quitter"
Que de larmes, que de regrets
Mille larmes, mille regrets
"Allons faisez le baiser"
Le baiser profond de ma vie
Te voilà prisonnier
Aussi vain qu'un soleil de minuit
Que de larmes, que de regrets
"De soupirs"
Mille larmes, mille regrets
"Quel gâchis"
Il y a tout qui résiste
"Quelle sottise, adieu, je m'en vais"
"Te voilà prisonnier"
Aussi vain qu'un soleil de minuit
Que de larmes, que de regrets
"De soupirs"
Mille larmes, mille regrets
"Quel gâchis"
SUR MES LEVRES
Sur mes lèvres
Il marche comme les dieux
Sur mes lèvres
S'imagine au milieu
Sur les lèvres
Qu'il vient de m'inventer
Il semble comme gagné
Par l'obscurité
Sur mes lèvres
Où s'incarne son âme
Sur mes lèvres
Il poursuit son travail
Sur mes lèvres
A l'irréalité
A l'humide beauté
D'une reine dénudée
Il retire sur son compte
L'argent pour le voyage
Des amis à New-York
Lui laisseront l'étage
Tant la beauté du dehors
Lui déplait
Sur mes lèvres
Quand se serre le cœur
Sur mes lèvres
Revient le voyageur
Sur mes lèvres
D'une rue éloignée
Vêtu de tout son long
Il me souffle un baiser
Sur mes lèvres
Dans son peuple sanguin
Sur mes lèvres
Dans son rêve enfantin
Sur mes lèvres
Nous tombons dans la haie
Hantés par le désir
Comme deux garçons manqués
Il retire sur son compte
L'argent pour le voyage
Des amis à Woodstock
Lui laisseront l'étage
Tant la beauté du dehors
Lui déplait
Sur mes lèvres
Comme à l'anatomie
Sur mes lèvres
Sa détresse chemine
Sur mes lèvres
Souverain dans l'exil
Sur sa lignée de reines
Il pleut
Sur mes lèvres
Comme un frère dans le crime
Sur mes lèvres
A sa mélancolie
Sur mes lèvres
Avec ses mousquetaires
Il cherche un caractère
Un caractère léger
Il retire sur son compte
L'argent pour le voyage
Des amis à Chambord
Lui laisseront l'étage
Tant la beauté du dehors
Lui déplait
Sur mes lèvres
Il a ça dans le sang
Sur mes lèvres
L'inonde le torrent
Sur mes lèvres
A ses femmes d'argile
Il doit meubler ce vide
Il est le dieu d'une île
Sur mes lèvres
Comme tout est légendaire
Sur mes lèvres
Je chante sa prière
Sur mes lèvres
Pour sortir du néant
Dieu veuillez l'écouter
Sur un plateau tournant
Il retire sur son compte
L'argent pour le voyage
Des amis sur Saturne
Lui laisseront l'étage
Tant la beauté du dehors
Lui déplait
Sur mes lèvres
Premières neiges d'hiver
Sur mes lèvres
Son dieu se courbe enfin
Sur mes lèvres
Voilà le Finistère
Où pourrions-nous aller
Qu'espériez-vous trouvez
Sur mes lèvres
AMOUR AIME AUSSI NOUS VOIR TOMBER
Tout sourire sait faire mon bonheur
Tout désir sait me trouver
Tout plaisir sait faire dans mon cœur
Chanter l'hiver, chanter l'été
Amour par sa sainte langueur
Sait nous montrer le chemin
Amour par sa sainte douceur
Aime aussi nous voir… tomber, je sais...
Le temps aura mis dans mon cœur
Tous les caprices du vent
Tout loge à deux pas du bonheur
A deux pas du grand tourment
Quand se brise le vase de fleurs
Quand s'emballent les chevaux
Amour par sa sainte langueur,
Aime aussi nous voir... tomber, je sais...
Amour aime aussi nous voir tomber
Amour aime aussi nous voir tomber
A quoi bon regretter l'erreur
Tuer le temps pour être heureux
Va, le beau navire à moteur
Qui nous fait jeter demain au feu
Je suis au devoir de bonheur,
Aux instants toujours fuyants
Tourne, tourne, manège dans mon cœur
Où l'amour aime nous voir... tomber, je sais...
Amour aime aussi nous voir... tomber
Amour aime aussi nous voir... tomber... tomber...
L'AMOUR AU NATUREL
C’est l’amour au naturel
Qui m’a fait comme ça
Sans pudeur particulière
Sans tic
C’est l’amour au naturel
Qui t’ouvre les bras
Quand ma chanson
Sans plus de façons
Porte tout mon amour
Vers toi
C’est l’amour au naturel
Qui m’a fait comme ça
Sans idée particulière
Sans truc
C’est l’amour au naturel
Qui a voulu ça
Que ma chanson
Sans plus de façons
Porte tout mon amour
Vers toi
CANOSSA
Prince des frissons tu vois le pire
Tu vois le pire est arrivé
À l'hameçon ta grande gueule
Ta grande gueule s'est déchirée
Mort pour l'enfant, pour sa tétine
Son caractère de chihuahua
Tout nous condamne à la draisine
Tout nous ramène à Canossa
Tout nous ramène à Canossa
Voilà vicomte il n'y a rien
Il n'y a rien à regretter
À l'heure du décompte final
Bravo l'engin a explosé
Prince sans terres, itinérant
Rien à tirer de la partie
Malgré l'approche scientifique
Tout nous ramène à Canossa
Tout nous ramène à Canossa
Prince de sang, des intrigants
Valeureux prince des dépravés
Tu t'évapores en éthanol
Comme d'autres molosses l'ont fait
Sophie nous pousse à la barrière
Personne ne veut nous voir gagner
Tout nous ramène à Canossa
Tout nous ramène à Canossa
L'IDÉE VAGUE
J'aurais vu au fond du vallon passé le seul être aimé
J'aurais vu dans ma nature blonde apparaître ces rochers
Partout où fourmille le monde
Partout s'agrandissent les ombres
Je n'sais plus où je vais
J'ai de l'amour une idée vague qui me tient dans les flammes
J'ai de mon cœur une idée vague qui me rend maussade
J'ai de ma vie une idée vague qui me conduit au drame
J'ai de mon corps une idée vague qui me jette aux flammes
J'aurais vu aux lointaines terres mon firmament chuté
J'aurais vu aux neiges d'antan un éléphant se planter
Quand pêcheur je me ferai
Alors je te pécherais
Où est le meilleur de nous ?
J'ai de l'amour une idée vague qui me tient dans les flammes
J'ai de mon cœur une idée vague qui me rend maussade
J'ai de ma vie une idée vague qui me conduit au drame
J'ai de mon corps une idée vague qui me jette aux flammes
LE PLUS GRAND AMOUR
J'ai par vous
Savez-vous
Tout le bonheur
Qu'on ose espérer
J'ai pour vous
Le croyez-vous
Tout ce qui répare
Les cœurs brisés
Qu'il m'est doux
De chanter
Voilà le plus grand amour
Dans ma vie de pierre
Vous avez dans mon cœur
Apporté la chaleur
Les longs bains de minuit
Tendre amour de ma vie
Le désir de vivre
Ne connaîtra plus d'hiver
A mon tour
Cher amour
A moi d'enchanter
Ce qui me fait
Votre monde
Rend fécondes
Nos escapades
Notre destiné
Est-ce assez
De chanter
Voilà le plus grand amour
Dans ma vie de pierre
Vous avez dans mon cœur
Apporté la chaleur
Les longs bains de minuit
Tendre amour de ma vie
Le désir de vivre
Ne connaîtra plus d'hiver
Dans ma vie de pierre
Vous avez dans mon cœur
Apporté la chaleur
Les longs bains de minuit
Tendre amour de ma vie
Le désir de vivre
Ne connaîtra plus d'hiver
POUR ETRE DEUX
(texte écrit par Rose)
J'ai pas l'habitude
Que ma solitude
Soit prise au dépourvu
Et qu'elle ne puisse plus
Se regarder dans le miroir
Sans t'y apercevoir,
Sans y voir de l'espoir
J'ai pas dans les gênes
Le don de moi-même
Si tenté qu'on m'aime
Si tôt l'on me gêne
Et j'ai le blues en peine
Et j'ai mal en tandem
Et mes heures se traînent
J'fais jamais assez de place
Pour les douleurs d'en face
J'les laisse s'emmêler
Sans même m'en mêler
J'ai pas dans les yeux
Le compas pour être deux
Pour être deux, pour être deux
T'as pas la notion
De la dévotion
T'as bien trop à faire
Avec tes misères
Elles te sifflent des airs
Et des milliers de prières
Que tu noies dans tes verres
J'fais jamais assez de place
Pour tes douleurs en face
J'les laisse s'emmêler
Sans jamais m'en mêler
J'ai pas dans les yeux
Le compas pour être deux
Pour être deux, pour être deux
Tu fais jamais assez de place
Pour mes douleurs en face
Tu les laisses s'emmêler
Sans même t'en mêler
T'as pas trouvé mieux
Pour me dire adieu
Me dire adieu, me dire adieu
J'fais jamais assez de place
Pour tes douleurs en face
J'les laisse s'emmêler
Sans même m'en mêler
J'ai pas dans les yeux
Le compas pour être deux
Pour être deux, pour être deux
Tu fais jamais assez de place
Pour mes douleurs en face
Tu les laisses s'emmêler
Sans même t'en mêler
T'as pas trouvé mieux
Pour me dire adieu
Me dire adieu, me dire adieu
J'fais jamais assez de place
Pour tes douleurs en face
J'les laisse s'emmêler
Sans même m'en mêler
J'ai pas dans les yeux
Le compas pour être deux
Pour être deux, pour être deux
JE DOIS TE LAISSER SEUL
(co-écrit avec Morgane IMBEAUD pour Les songes de Léo)
Dans la nuit du ciel
Tout m'émerveille
Je sens dans mon être
Que tu t'inquiètes
Je dois te laisser seul
Ainsi dit la chose
Je dois te laisser seul
Ainsi vit la chose
Quand tout m'accompagne
De solitude
Revient l'inconnu
En silhouette
Je dois te laisser seul
Ainsi dit la chose
Je dois te laisser seul
Ainsi vit la chose
EN NUIT NOIRE
(co-écrit avec Morgane IMBEAUD pour Les songes de Léo)
En nuit noire
Va ma vie
Ennemie
Lumière blanche
Est-ce toi, mon amie ?
Des centaines de fleurs
Trop amies
En nuit noire
Va ma vie
Ennemie
Quel désir d'être aimé
En bataille
By you
Quel désir d'être aimé
En pagaille
By you
Des centaines de fleurs
Trop amies
En nuit noire
Va ma vie
Ennemie
October...
PARDONNEZ-MOI SI JE RÊVE
(co-écrit avec Morgane IMBEAUD pour Les songes de Léo)
La vie a voulu
En plumes blanches
Prendre ma vie
La mettre devant
Par le corps élancé
Gracieux
Me donner l'idée
Des amoureux
Pardonnez-moi si je rêve
Laissez-moi, si je...
Pardonnez-moi si j'en crève
Laissez-moi, si je...
Je sens la chose
Tendre, douce et belle
M'épanouir
J'épouse le ciel
Délicatement
Qu'ai-je mérité
Pour qu'alors
Tu viennes
M'enlacer
Pardonnez-moi si je rêve
Laissez-moi, si je...
Pardonnez-moi si j'en crève
Laissez-moi, si je...
Si je...
La vie a voulu
En plumes blanches
Prendre ma vie
La mettre devant
Pardonnez-moi si je rêve
Laissez-moi, si je...
Pardonnez-moi si j'en crève
Laissez-moi, si je...
JERK
(co-écrit avec Morgane IMBEAUD pour Les songes de Léo)
Là-haut
J'ai vu
L'homme couché
Dans la neige
He's a jerk
He's a jerk
Ivre, transi,
L'âme stoned
Dans la nuit
Du grand froid
He's a jerk
He's a jerk
Soudain rit
Comme un sauveur
Comme un héros
Celui qui au soir
Vient sortir
Léo
Du tombeau
Du tombeau
Petite fille
Toute tact
Au cœur de ça
A chanté, a chanté
Elle imagine
Qu'est-ce à dire
Etre au creux de bras
Of a father
Of a father
Soudain rit
Comme un sauveur
Comme un héros
Celui qui au soir
Vient sortir
Léo
Du tombeau
Du tombeau
AMOUR SUIS-MOI
(co-écrit avec Morgane IMBEAUD pour Les songes de Léo)
J'ai quitté les miens
Quel grand froid
Je me retrouve seul
Etes-vous là ?
Je suis homme
Un cœur d'homme
Je cherche home
Où est l'homme
Quelle est la mission ?
Qui des deux traits
Entendra "Je t'aime"
Qui plongera
En chantant
"Suis-moi ?"
Je suis homme
Un cœur d'homme
Je cherche home
Où est l'homme
Pour quelle raison ?
Amour, suis-moi
L'un des deux doit disparaître
Corps en bascules sur la falaise
Que ton chant me sauve
Tu sais je t'aime
Lumière blanche
Pourquoi faire mourir ?
Amour, suis-moi...
Lumière blanche
Pourquoi faire mourir ?
Lumière blanche
Pourquoi faire mourir ?
Nuage de mon être
Me murmure à l'oreille
"Suis-moi"
"Amour, suis-moi"
Je suis homme
Un cœur d'homme
Je cherche home
Où est l'homme
Pour quelle raison ?
Pour quelle raison ?
MORTE SAISON
Que fais-tu mon cœur ?
Que fais-tu ma mie ?
En morte saison
Que fais-tu mon cœur ?
Cœur que fais-tu ?
Que fais-tu mon corps ?
Mon corps que fais-tu ?
En morte saison
Que fais-tu mon corps ?
Corps que fais-tu ?
Que fais-tu ma vie ?
Ma vie que fais-tu ?
En morte saison
Que fais-tu ma vie ?
Vie que fais-tu ?
Que fais-tu ma vie ?
Vie que fais-tu ?
JEUNE FACE
Rien ne nous laisse
En ces manières
Nous laisse heureux
Quand tout nous presse
En ces manières
Qu'est-ce qu'être heureux ?
La jeune face
Te donne du courage
Puis jeune face
Un jour s'en va
En patience
En expérience
Qu'est-ce qu'être heureux ?
Tantôt languir
Tantôt mourir
Quel est ce jeu ?
La jeune face
Puis jeune face
La jeune face
Puis jeune face
Un jour s'en va
LES LIEUX
J'ai pris par la rue des Blancs-Manteaux
J'ai cru t'y voir
Remontant la rue des Pyrénées
J'ai cru t'entendre
Traversant au pont aux souvenirs
J'entends pleurer
Comme tous ces lieux
Ça va me désespérer
Place des Abbesses en plein juillet
J'ai cru trouver
Mais l'ombre boulevard Pereire
Avant minuit
S'est effacée
Sans toi tous les lieux
Me désespèrent
Sans toi tous les lieux
Sont à désespérer
KARMA GIRLS
Je sais de toi, tout de toi
Mon amie, car je sais tout de toi
Je sais tout de ta vie
Dieu m'a dit, mon amie
Car je sais tout de toi
Marcher jusqu'à la mort, mais avec toi
Mon amie, à ton bras
Oui je sais tout de toi
Toujours mon coeur saigne, où tu vas
Mon amie, mon coeur bat pour toi
Oui je sais tout de toi, tout de toi
Mon amie, viens je sais tout de toi
Sur la terre, chaque nuit, avec toi
Partout à ton bras, je sais tout de ta vie
Dieu m'a dit, mon amie, viens je sais tout de toi
Marcher jusqu'à la mort, avec toi
Mon amie, oui on y croit encore
Jusqu'ici, dans la nuit
Au hasard, oui je sais tout de toi
Oui je prends tout de toi
Je sais tout de toi
Oui je sais tout de toi
Mets ta main dans la mienne et mon corps disparaîtra
Le jour de gloire sera comme celui- là
Quand nous serons libres, un jour tu leurs diras
Je sais tout de toi
Oui je sais tout de toi
Un jour tu leur diras dieu sait mon histoire
3 MINUTES
(texte écrit par Chloé Mons)
Trois bleus sur mon bras
Marque de tes doigts
Un moment du faisceau le plus haut
Cette trace c'est ton poids, ta masse
Ta gueule de loup
Inscrite comme un bijou
Un bracelet de reine
Qui couronne la scène
Des saphirs incrustés dans ma peau
De la cire qui fige le plus beau
Sous une pluie d'été
Une soudaine plongée
Au coeur des choses un peu de prose
Deux êtres sauvages partagent un bel orage
Chambre 120
Touchés par l'amour
En cette journée de juin
Sous des cieux si lourds
Chambre 120
Touchés par l'amour
En cette journée de juin
Sous des cieux si lourds
Je te respire
Je te transpire
3 minutes pour reprendre le train
Où je préfèrerais reprendre ta main
Ne pas plier la carte du tendre
Oh 3 minutes que j'appréhende
Un baiser trop rapide
J'ouvre la porte au-dessus du vide
Je cours, je file
Devant le coffre
Tes yeux dans le rétro
Pour tout adieu y'a rien de trop
Oh oh oh oh
Notre silence comme signe de reconnaissance
Tous nos mots retenus
Pour ne pas être foutus
Pas de baisers et en apnée
Plane l'alphabet et toutes ses possibilités
Mais non rien de vient
Et c'est l'heure du train
Plane l'alphabet et toute l'électricité
Mais non rien de vient
Et c'est l'heure du train
Je te respire
Je te transpire
Et tout ça pour rien
C'est rien mais c'est tout
Mais c'est tout
Chut, c'est tout
AU DOS DES FILLES
Je n'ai pas le moindre fil
Pas la moindre automobile
Avant de quitter le nid
Pas la moindre envie
Je n'ai pas la moindre peau
Pour couvrir l'avoine folle
Je voudrais du fond du coeur
Redevenir chanteur
Accroché nu dans le vide
Au dos des filles
Pas la moindre cartomancienne
Pas d'ortie, pas d'asphodèle
Où peut-on franchir le pont ?
Où est la chanson ?
Pour retrouver le moteur
Il faudrait changer de coeur
A Mirefleurs, que des absents
Au bonheur des grands
Accroché nu dans le vide
Au dos des filles
ÉPINES DE L'ENFANCE
(texte écrit par Marie MÖÖR)
Mon enfance aux cuisses blanches a enfourché les barbelés
Pour une odeur fine d’aubépine, de rosier, d’églantier
Mon enfance au cœur et cuisses écorchés
A l’endroit le plus doux
A cette envie, on s'en fout
Mon enfance guerrière dans les champs de pré ouvert
On jouait à la guerre à coups de lance-pierres
Et le jardin abandonné
Notre cabane dans le cerisier
(Version JLM : Fraise sucrée, ronces et cactées)
Oh, épines de l’enfance !
DELIT, DELICE / COMPARTIMENT FUMEUR
Est-ce un délit ? (Version JLM : C'est un délit)
Est-ce un délice ? (Version JLM : C'est un délice)
Oh ! crime, fission, précipice
Une infraction à tous les codes
Au règlement, à la raison
A la raison
Accident de chemin de fer
Un ange est passé sur la Terre
Sans doute une erreur d'aiguillage
Une dernière grâce avant l'enfer
Avant l'enfer
D'où venais-tu jeune fraudeur ?
Que venais-tu chercher au fond ?
Dans ce compartiment fumeur
Du feu pour une cigarette ?
Griller une blonde peut-être ?
Ou alors moi ?
J'n'y ai vu qu'du feu
Je sommeillais dans ma retraite
Improvisée, tu m'as lancé
Vous êtes belle, vous me plaisez
Madame je veux vous embrasser
Vous embrasser
Petit voyou de 17 ans
Tu dérailles, pour qui tu te prends
J'ai plaisanté, tout nié en bloc
En toc, mes grands airs de chocotte
Ouais, de chochotte
Il a soulevé mon corsage
Très sûr de lui, ce petit page
A posé ses lèvres, ses dents (version JLM : A posé ses lèvres et ses dents)
Oh ! ma peau s'est nacrée, soudain
Profane, il a glissé ses mains
Basculé au saint des saints
Sacrement !
Est-ce un délit ? (Version JLM : C'est un délit)
Est-ce un délice ? (Version JLM : Sucré délice)
Oh ! crime, fission, précipice
Au wagon bleu d'éternité
Coup de sifflet, l'ange est passé
L'ange est passé
D'où venais-tu jeune fraudeur ?
Que venais-tu chercher au fond ?
Dans ce compartiment fumeur
Du feu pour une cigarette ?
Griller une blonde peut-être ?
Ou alors moi ?
J'n'y ai vu qu'du feu
JOUR D'HIVER
Verte
Verte est la mer
Ce jour d'hiver
Où je me retrouve à présent
Comme une pierre
Dans le désert
Rouge
Rouge est le sang
De mon amant
Gonfle chaque veine
Quand je m'abandonne
A mon amant
Mais vient toujours le temps de faire l'amour
Comme si l'amour n'existait pas
Je sais je chante bien des chansons d'amour
Même si l'amour n'est jamais là
Des provinces et des faubourgs
Tu dis que des hommes rêvent de moi
Et toi tu te dérobes à l'amour
Tu dis que les rêves n'existent pas
Noire
Dans la nuit noire
Je forme l'espoir d'une tempête
Qui emporterait ma vie
Mais vient toujours le temps de faire l'amour
Comme si l'amour n'existait pas
Je sais je chante bien des chansons d'amour
Même si l'amour n'est jamais là
Des provinces et des faubourgs
Tu dis que des hommes rêvent de moi
Mais toi tu te dérobes à l'amour
Tu dis que les rêves n'existent pas
AU NORD
Daisy Row
Vit au Nord
Tout là-haut
Tous disent au Nord
Sa marmaille
D'idée de mort
Diable au corps
Jusque dans les détails
Et si on essayait au Nord
Tu dis qu’ça tuerait la magie
There’s a fever in the making
Fever I can’t hardly keep in
Et si on essayait au Nord
Tu dis qu’ça tuerait la magie
There’s a fever in the making
Fever I can’t hardly keep in
Daisy Row
S'en va au Nord
Tout là-haut
Tous ont dit au Nord
J’sens la fièvre
J’suis comme sous la mitraille
Diable au corps
Jusque dans les détails
Et si on essayait au Nord
Tu dis qu’ça tuerait la magie
There’s a fever in the making
Fever I can’t hardly keep in
Et si on essayait au Nord
Tu dis qu’ça tuerait la magie
There’s a fever in the making
Fever I can’t hardly keep in
SI L'AMOUR EST UN SPORT
Si l'amour est un sport
Alors je ne veux plus jouer
Si tu veux mener au score
Je n'veux plus jouer à ce jeu là
Je n'suis pas en mesure
Même capitaine des féminines
Puis j'ai perdu l'envie
De briser tes habitudes
Si l'amour est un sport
Que m'importe le champagne
Si tu veux mener au score
J'f'rai des lauriers de Charlemagne
Je n'suis pas en mesure
Même capitaine des féminines
Puis j'ai perdu l'envie
De briser tes habitudes
Au mur pour crime
Un tour tu m'aimes
Puis le tour prochain
Tu restes de glace
Au mur pour crime
Un tour tu m'aimes
Puis le tour prochain
J'ai plus ma place
Si l'amour est un sport
Alors je ne veux plus jouer
Si tu veux mener au score
Je n'veux plus jouer à ce jeu là
Je n'suis pas en mesure
Même capitaine des féminines
Puis j'ai perdu l'envie
De briser tes habitudes
Au mur pour crime
Un tour tu m'aimes
Puis le tour prochain
Tu restes de glace
Au mur pour crime
Un tour tu m'aimes
Puis le tour prochain
Tu restes de glace
Au mur pour crime
Un tour tu m'aimes
Puis le tour prochain
Tu restes de glace
Dans ton mur pour crime
Un tour tu m'aimes
Puis le tour prochain
J'ai plus ma place