MuraTextes
Live aux [Pias] Nites
QU'EST-CE QU'AU FOND DU CŒUR
Qu'est-ce qu'au fond du cœur
Au fond du cœur là-bas
Qu'est-ce qui te retient d'y aller
Qu'est-ce qu'au fond du cœur
Au fond du cœur là-bas
Qu'est-ce qui te retient d'y plonger
Qu'est-ce qu'au fond du cœur
Au fond du cœur là-bas
Qu'est-ce que c'est
Qu'est-ce qu'au fond du cœur
Au fond du cœur là-bas
Qu'est-ce que c'est
Qu'est-ce qu'au fond de l'eau
Au fond de l'eau là-bas
Qu'est-ce qui te retient d'y plonger
Qu'est-ce qu'au fond de l'eau
Au fond de l'eau là-bas
Qu'est-ce qui te retient d'y aller
Qu'est-ce qu'au fond des yeux
Au fond des yeux là-bas
Qu'est-ce que c'est
Qu'est-ce qu'au fond des yeux
Au fond des yeux là-bas
Qu'est-ce que c'est
Qu'est-ce qu'au fond du feu
Au fond du feu là-bas
Qui livre bataille à la nuit
Qu'est-ce qu'au fond du feu
Au fond du feu là-bas
Comme tous y pensent et oublient
Qu'est-ce qu'au fond du feu
Au fond du feu là-bas
Qu'est-ce que c'est
Qu'est-ce qu'au fond du feu
Au fond du feu là-bas
Qu'est-ce que c'est
Qu'est-ce qu'au fond des yeux
Au fond des yeux là-bas
Qui livre bataille à la nuit
Qu'est-ce qu'au fond des yeux
Au fond des yeux là-bas
Rien qui ne nous fait jamais compter
Qu'est-ce qu'au fond des yeux
Au fond des yeux là-bas
Qu'est-ce que c'est
LES RONCES
Nous n'irons plus au bois ma mie les lauriers sont coupés
La belle que voilà ma mie viendra les ramasser
Nous n'irons plus au bois ma mie les lauriers sont coupés
Qu'irions-nous sur la neige pister le loup le mettre à mort
Qu'irions-nous sur la neige alors que grand-mère s'endort
Nous n'irons plus au bois ma mie les lauriers sont coupés
Le brouillard s'est levé déjà il noie les Grands Moulins
Qu'irions-nous faire amour seuls sur ce grand chemin
Quand nous partions l'hiver pour notre ballade aux Veillis
Le bouc solitaire alors devenait notre ami
Nous n'irons plus au bois ma mie l'animal est parti
Nous n'irons plus pêcher dans le ruisseau des Grands Moulins
Nous n'irons plus nous cueillir en narcisse dans le matin
Nous n'irons plus aux portes d'or du péché
Nous n'irons plus mon corps dans le corridor d'avenir
Nous voilà comme chiens livrés aux ronces aux souvenirs
Je ne veux plus chanter j'ai chanté trop abondamment
Le Sioulot, le Vendeix les vergnes quelque ennemi allemand
Aufwiedersehen amour les lauriers sont coupés
Je suis sur le grand lit tendu entre moi et la nuit
Je m'abandonne alors à la mélancolie
Nous n'irons plus au bois ma mie les lauriers sont coupés
La belle que voilà ma mie viendra les ramasser
Nous n'irons plus au bois ma mie les lauriers sont coupés
Nous n'irons plus chanter mon cœur tout est mélancolie
Voilà le grand poison tout est mélancolie
BLUES DU CYGNE
Tous sont éveillés à minuit
Tous espèrent un baiser de la nuit
Tous voient la queue du chat alentour
Tous aiment sacrifier à l'amour
Tu cours après le train
N'oublie que de fer est le chemin
Tu vis des mots d'amour
N'oublie dans les mots vit le malin
Avancent dans la vie entravés
Se mettent à la folie pour aimer
Tous se pensent en Christ amoché
Pour mieux crever le cœur de l'aimée
Tu cours après le train
N'oublie que de fer est le chemin
Tu vis des mots d'amour
N'oublie dans les mots vit le malin
Tous rêvent de la fille allumée
En poignée de brindilles pour l'été
Tous aiment que se fixe le sujet
Grimper au cou du cygne et gicler
Tu cours après le train
N'oublie que de fer est le chemin
Tu vies des mots d'amour
N'oublie dans les mots vit le malin
Il faut passer le temps à aimer
Pour la femme infidèle, santé
Il faut passer le temps à chanter
Pourquoi chanter maman ça je ne sais
Tu cours après l'amour
N'oublie que de fer est le chemin
Tu viss des mots d'amour
N'oublie dans les mots vit le malin
LONG JOHN
Il est temps fuyons
L'île n'est pas déserte John
Retournons au lieu
Où rien ne nous attend
Il est temps fuyons
Reprenons la mer John
Retournons au lieu
Où rien ne nous attend
Vivre, vivre, vivre tout le long
Long, long comme un poisson
Dans le secret des mers
Vivre, vivre, vivre et voyager
Pour me trouver
Il est temps fuyons
L'île n'est pas déserte John
Retournons au lieu
Où rien ne nous attend
Il est temps fuyons
Reprenons la mer John
Comme un goéland
Que nous porte le vent
Vivre, vivre, vivre tout le long
Long, long comme un poisson
Dans le secret des mers
Vivre, vivre, vivre en voyageant
Jean, Jean, au gré du vent
Il est temps fuyons
Le chemin de fer John
Les ciseaux de feu
La Vénus d'argent
Il est temps partons
Sans laisser d'adresse John
Fuyons ce roman
Qui nous mange le temps
Vivre, vivre, vivre loin de la ville
Ville, ville, de ces coquilles
Qui se croient trop humaines
Vivre, vivre, vivre loin du chenil
Gil, Gil, que font les filles ?
Il est temps fuyons
Je n'ai plus de vie Lee
Je veux voir la mer
Retrouver les saisons
Il est temps partons
Quittons la nacelle Neil
Quittons cet exil
Que me font les chansons
Vivre, vivre, vivre et m'étourdir
Dire, dire et chaque nuit
Manger la proie et l'ombre
Vivre, vivre, vivre et voyager
Yeah yeah pour me trouver
MUJADE RIBE
Dans le Mont-Dore la fille court, court dans la rue Ramond
Toute mouillée l'aube est levée il gronde au Chavanon
Le corps sec comme imprégné de l'or des émotions
Mujade ribe, l'aube est levée, il gronde au Chavanon
La lumière s'est posée sur la fille qui nous regarde boy
Elle a l'air essoufflé je te dis tous nous regardent boy
Pourquoi te faire aimer avant de te faire comprendre
Quelle envie d'y passer Romi
Mujade ribe vers la Védrine on bat le rigodon
Voilà le vent en souffle d'homme qui... (erreur dans les paroles)
Mujade ribe, que veux-tu dire, qui vient-elle caresser
Attends la nuit, Mujade ribe, arrête d'y penser
Arrête de pleurer tous les types nous regardent boy
Quelle tristesse collée, je te dis tous nous regardent boy
Ah tu préfères ne pas, faut-il mourir pour si peu Romi
Chardonnerets faucons cendrés cherchent un toit de maison
Pour s'abriter pour se cacher le temps d'une chanson
Mujade ribe, vers la Védrine, on bat le rigodon
Laisse tomber tes histoires d'abandon
Ah tu préfères ne pas, un autre jour peut-être
Chaque âme se retourne avant de rentrer dans l'ombre
C'est l'hydre, la protéine, la salope de Thau, Romi
Les gens se disent comme il est bête ce bois mort des genêts
Quel rêve hautain par la vallée, monter jusqu'au sommet
En habit noir cheveux vermeils voilà le plus aimé
Quel jeu de chatte te décourage, arrête d'y penser
Tu jures qu'alors paraître serait cesser d'exister boy
T'es pas ce type usé, non t'es toujours grand chambellan boy
Tu sais bien que personne n'en a pour son argent
Arrête tu déconnes Romi
Sur le chevreuil tremble la feuille, Dieu quel triste baiser
La gymnastique jusqu'au ciel à quoi bon y penser
Arrête frère c'est la poussière rien ne peut l'arrêter
Où vont les morts ? Mujade ribe, arrête d'y penser
La lumière s'est posée sur la fille qui nous regarde boy
Les ferrandaises, quelles ferrandaises, oui vers Courbanges et Pessade boy
Tu sais bien que personne n'en a pour son argent
Arrête tu déconnes Romi
Arrête de pleurer tous les types nous regardent Romi
Tu préfères ne pas, un autre jour peut-être Romi
Chaque âme se retourne avant de rentrer dans l'ombre Romi
Tu sais bien que personne n'en a pour son argent Romi