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TON PIRE ENNEMI / AU CABARET / PARFUM D'ACACIA AU JARDIN / PLUS VU DE FEMMES / FILLE D'OR SUR LE CHEMIN / ON SE DECOUVRE EN REGARDANT / DIX MILLE (JEAN) LOUIS D'OR / CALL BABY CALL / LA PETITE IDEE DERRIERE LA TETE / ELLE AVAIT LE BEGUIN POUR MOI / QU'ENTENDS TU DE MOI QUE JE N'ENTENDS PAS / CHAPPAQUIPDICK / CE QUI N'EST PAS DONNE EST PERDU / EN SOUVENIR DE JADE
MARQUIS (cd bonus)
Parfum d'acacia
au jardin
TON PIRE ENNEMI
Sous son apparence bleue, des fois
Tu lui donnerais le Bon Dieu, ma foi
Mais plus malin que toi puissance trois
L'aut' cinglé ne te lâch'ras pas
Ah ah, v'là ton pire ennemi
Ah ah, qui vient faire ami ami
Ah ah, v'là ton pire ennemi
Ah ah, qui vient faire ami ami
Il te prend d'abord le droit de rêver
Insensiblement celui de penser
Il te réveille même la nuit
Ce salaud nuit et jour sourit
Ah ah, v'là ton pire ennemi
Ah ah, qui vient faire ami ami
Ah ah, v'là ton pire ennemi
Ah ah, qui vient faire ami ami
Dans ces temps où peuvent cohabiter
La charogne et la sainte à côté
Un et un font trois j'veux m'casser
Mais pas le temps rev'là l'aut' cinglé
Ah ah, v'là ton pire ennemi
Ah ah, qui vient faire ami ami
Ah ah, v'là ton pire ennemi
Ah ah, qui vient faire ami ami
Sa luxure décérébrée te tue
Deux bras d'or t'encerclent, t'es foutu
V'là les moustaches du poisson-chat
L'aut' cinglé ne te lâch'ras pas
Ah ah, v'là ton pire ennemi
Ah ah, qui vient faire ami ami
Ah ah, v'là ton pire ennemi
Ah ah, qui vient faire ami ami
Plus rien à attendre de bon
V'la l'enfer, mon kiki
Pourquoi t'en faire Dieu est mort
Y'a plus d'souffleur dans ce décor
Ah ah, v'là ton pire ennemi
Ah ah, qui vient faire ami ami
Ah ah, v'là ton pire ennemi
Ah ah, qui vient faire ami ami
AU CABARET
Jane, faut-il que je poétise ?
Qu'accourent métaphores et pinsons
Dois-je mille fois vous le dire ?
Oh, ma Jane !
Au cabaret, le vin de table
Sous la tonnelle des regrets
Nous rappelle à grandes rasades
Que le temps de Jane est passé
Vous agaciez la gourmandise
La perspective de bonbons
Faut-il que je romantise ?
Oh ma Jane !
Au cabaret, le vin de table
Sous la tonnelle des regrets
Nous rappelle à grandes rasades
Que le temps de Jane est passé
Jane, faites-nous l'âme tendre
Le voyage en cabriolet
Sur les hauteurs de Marmande
Oh, ma Jane !
Au cabaret, le vin de table
Sous la tonnelle des regrets
Nous rappelle à grandes rasades
Que le temps de Jane est passé
Jane a voulu que peine dure
Marquer aux fers ma pauvreté
Figer mon destin de canule
Oh, ma Jane !
Au cabaret, le vin de table
Sous la tonnelle des regrets
Nous rappelle à grandes rasades
Que le temps de Jane est passé
PARFUM D'ACACIA AU JARDIN
Aucun rêve ne tient ce qu'il promet
Aux coeurs en allés en lambeaux
S'épuise ma vie en virelai
Petite pichenette au boulot
Que me fait la beauté des choses
Si tout doit finir en chemin
Oh, Dieu, pourquoi pas ma pomme
Un parfum d'acacia au jardin
A quoi sert d'aimer ce qui périt ?
Petite pichenette où es-tu ?
Tu travailles au néant, quelle folie
Qui laboure, ce beau coeur, ce beau cul
Que me fait la beauté des choses
Si tout doit finir en chemin
Oh, Dieu, pourquoi pas ma pomme
Un parfum d'acacia au jardin
Quelles foutaises d'artiste amérindien
Qui tient du gredin, du maraud
Purpurine miss, j'suis pas ton chien
Luxure flottante, hisse ho
Que me fait la beauté des choses
Si tout doit finir en chemin
Oh, Dieu, pourquoi pas ma pomme
Un parfum d'acacia au jardin
Cherchant l'idéal un peu trop haut
De sa voix chaude et tendre d'amant
Jette en giboulées tout son boxon
Mais dort sur le toit d'un wagon
Que me fait la beauté des choses
Si tout doit finir en chemin
Oh, Dieu, pourquoi pas ma pomme
Un parfum d'acacia au jardin
PLUS VU DE FEMMES
On n'avait plus vu ces ports de têtes à midi
Autant vu d'étoiles au firmament
Jamais autant vu de colombines en taxi
Jamais autant vu finalement
Plus vu de femmes au monde incertain
Faire autant fi des lois de l'hymen
De femmes d'un monde nouveau
Plus vu de femmes nous laisser autant seuls
Aux commandes de la tendresse
De femmes... nous trouver si sots.
Jamais autant vu de colombines à minuit
Autant de chamades, finalement
Jamais autant vu de ces princesses qu'on baratine
Jamais autant vu finalement
Plus vu de femmes au monde incertain
Faire autant fi des lois de l'hymen
De femmes d'un monde nouveau
Plus vu de femmes nous laisser autant seuls
Aux commandes de la tendresse
De femmes... nous trouver si sots
Jamais autant passer de marquis à quidam
Autant vu de nomades à bigoudis
Jamais autant vu le paradis avec dames
Non jamais autant vu finalement
Plus vu de femmes au monde incertain
Faire autant fi des lois de l'hymen
De femmes d'un monde nouveau
Plus vu de femmes nous laisser autant seuls
Aux commandes de la tendresse
Des femmes... nous trouver si sots.
FILLE D'OR SUR LE CHEMIN
Hier aux Essarts, m'ont dit les Vallebeleix
Hier aux Essarts, la belle s'est levée
Dans le brouillard qui noyait la vallée
Fille d'or sur le chemin
Fille d'amour est venue ce matin
Fille d'or sur le chemin
Fille d'amour donne sa blanche main
Voilà la belle, la tant désirée
Chaque saison, chaque jour au lever
Près du ruisseau, au fond de la vallée
Fille d'or sur le chemin
Fille d'azur est venue ce matin
Fille d'or sur le chemin
Fille d'amour donne sa blanche main
Mon dieu, c'est vous, mon âme oh mon aimée
Dans le matin, allons nous marier
Lavons nos âmes à cette eau de rosée
Fille d'or sur le chemin
Fille d'amour est venue ce matin
Fille d'or sur le chemin
Fille d'azur donne sa blanche main
Hier aux Essarts un pendu s'est touvé
Folie, amour avait parties liées
Haut le soleil inondait la vallée
Fille d'or sur le chemin
Fille d'amour est venue ce matin
Fille d'or sur le chemin
Fille d'azur donne sa blanche main
Gardez vos fils, de dames pureté
Tant de vertus sont diables déchaînés
Maudit brouillard qui hante les vallées
Fille d'or sur le chemin
Fille d'amour est venue ce matin
Fille d'or sur le chemin
Fille d'azur est l'âme du malin
ON SE DECOUVRE EN REGARDANT
On se découvre en regardant
Sa Terre Adélie, son Manitoba
On se découvre en regardant
Ses pensées obscures, son âme en deçà
Découvrant des parties intimes, on se reconnaît
On cherche un lys étincelant
On se découvre en regardant
Aux couillons dodus, son Manitoba
On se découvre en inondant
De son foutre clair, sa Terre Adélie
Découvrant des parties intimes, on se reconnaît
On cherche un lys étincelant
On se découvre en observant
Du mâle abêti, la Terre Adélie
On se découvre en parcourant
Dans ce frais bocage, son Manitoba
Découvrant des parties intimes, on se reconnaît
On cherche un lys étincelant
On se découvre en regardant
Sa Terre Adélie, son Manitoba
On se découvre en regardant
Ses pensées obscures
Découvrant des parties intimes, on se reconnaît
On cherche un lys étincelant
DIX MILLE (JEAN) LOUIS D'OR
Ma mère que le monde est sot
Tout en écume du pot
Pense chaque demoiselle
Dans son âme de puce immortelle
Je sais, je n'aime que la boo
A tout heure, n'importe où
J'ai un despote absolu
Dans le rêve qui me tue
Chaque jour on tue César
Tout me transperce le lard
Je sais, je n'aime que la boo
A tout heure, n'importe où
Me sens si heureux en l'air
Ridicule sur la terre
Tout est amour propre ami
Tout jabote comme une pie
Je sais, je n'aime que la boo
A tout heure, n'importe où
Je suis charmant comme un soleil
Dix mille louis d'or, cash !
Trop de plaisirs, trop de peines
Tous les vices, est votre domaine
Je sais, je n'aime que la boo
A tout heure, n'importe où
Il suffit de vous ennuyer
Pourquoi m'ennuyer aussi
Je dis celle qui se refuse
Ne saurait être qu'une buse
Je sais, je n'aime que la boo
A tout heure, n'importe où
CALL BABY CALL
Nous amis du silence et de la volupté
Nous voulions pénétrer le secret de la vie
Nous voilà bien meurtris sur la montagne bleue
En imper de plastique,
Oh baby call baby call, on entend ça n'importe où
Call baby call
Oh baby call baby call, on entend ça n'importe où
Call baby call
Sonne le glas du temps pour nos aurores brèves
Coeur s'éprend dans les airs en cierge solitaire
Quelque soit le mystère tout entraîne vers l'ombre
Sitôt franchi la Dore, les loups ne sont plus loin
Baby call baby call, on entend ça n'importe où
Call baby call
Oh baby call baby call, à toute heure, n'importe où
Call baby call
Plutôt mourir de trouille on ne sait pas refuser
Dans l'occident blafard, l'haleine pue
Voilà nos coeurs de femmes pris dans l'essaim maudit
Crache fontaine, crache : allô, c'est moi !
Call baby call, on entend ça n'importe où
Call baby call
Oh baby call baby call, à toute heure, n'importe où
Call baby call
Nous voilà pèlerins à la chair périssable
La poussière de nos guêtres tombe au moindre mot
Vous qui mettez l'esprit à la place du coeur
Voilà le chaos rocheux : allô, c'est moi !
Oh baby call baby call, on entend ça n'importe où
Call baby call
Oh baby call baby call, à toute heure, n'importe où
Call baby call
LA PETITE IDEE DERRIERE LA TETE
Il s'est penché à la fenêtre, puis il a appelé un ami
La p'tite idée derrière la tête l'aura suivi
Il serait donc parti le 16, quelqu'un l'aurait vu à Roissy
La p'tite idée derrière la tête l'aura suivi
Les juges ont dit c'est une affaire, c'est une affaire de jalousie
Qu'allait-il faire dans cette galère, mes amis ?
Les gens ont dit c'est une affaire, c'est une affaire de maladie
La p'tite idée derrière la tête a souri
Elle a visité la Toinette, on l'aurait vue près du Sancy
La p'tite idée derrière la tête l'aura suivi
Elle a garé son Audi verte place Gaillard à 10h06
La p'tite idée derrière la tête l'aura suivi
Les juges ont dit c'est une affaire, c'est une affaire de jalousie
Qu'allait-elle faire dans cette galère oh mes amis ?
Les gens ont dit c'est une affaire, c'est une affaire de maladie
C'te p'tite idée qui s'rait l'envers de la vie
Il s'est penché à sa fenêtre, il a rappelé un ami
La p'tite idée derrière la tête l'aura suivi
Il serait donc parti le 16, quelqu'un l'aurait vu à Roissy
La p'tite idée derrière la tête l'aura suivi
Les juges ont dit c'est une affaire, c'est une affaire de jalousie
Qu'allait-il faire dans cette galère, mes amis ?
Les gens ont dit c'est une affaire, c'est une affaire de maladie
C'te p'tite idée qui s'rait l'envers de la vie
Elle a visité la Toinette, on l'aurait vue près du Sancy
La p'tite idée derrière la tête l'aura suivi
Elle a garé son Audi verte place Gaillard à 10h06
La p'tite idée derrière la tête l'aura suivi
Les juges ont dit c'est une affaire, c'est une affaire de jalousie
Qu'allait-elle faire dans cette galère oh mes amis ?
Les gens ont dit c'est une affaire, c'est une affaire de maladie
C'te p'tite idée qui s'rait l'envers de la vie
Allant Pessade Courbanges à pied, je marchais pourtant sans répit
La p'tite idée derrière la tête m'aura suivi
Murmurant "saut de la pucelle" toute l'âme murmura aussi
La p'tite idée derrière la tête m'aura suivi
Les juges ont dit c'est une affaire, c'est une affaire de jalousie
Qu'allait-il faire dans cette galère mes amis ?
Les gens ont dit c'est une affaire, c'est une affaire de maladie
C'te p'tite idée qui s'rait l'envers de la vie
Voilà donc l'histoire de grand-mère qui obsèdera toute ma vie
Ce chat ronronnant à l'envers de la vie
Ce chat noir qui lui a dit : "merci m'a bien pourto ma mie"
C'te p'tite idée qui s'rait l'envers de la vie
Les juges ont dit c'est une affaire, c'est une affaire de maladie
Qu'allait-il faire dans cette galère mes amis ?
Les gens ont dit c'est une affaire, c'est une affaire de maladie
C'te p'tite idée qui s'rait l'envers de la vie
ELLE AVAIT LE BEGUIN POUR MOI
Elle avait le béguin pour moi
Elle croyait à une sorte de joie universelle
Elle avait le béguin pour moi
Tout me revient au souvenir d'icelle
Oh mon amour, oh mon aimée
Semez-vous toujours autant sans rien récolter
Oh mon amour, oh mon aimée
La foi viendrait au souvenir de tant de bontés
Elle avait le béguin pour moi
Ce petit bout de divin solitaire
Elle avait le béguin pour moi
Tout me revient au souvenir d'icelle
Oh mon amour, oh mon aimée
Semez-vous toujours autant sans rien récolter
Oh mon amour, oh mon aimée
La foi viendrait au souvenir de tant de bontés
Elle avait le béguin pour moi
Cet infini le plus essentiel
Elle avait le béguin pour moi
Par vingt blessures, mon coeur se rappelle
Oh mon amour, oh mon aimée
Semez-vous toujours autant sans rien récolter
Oh mon amour, oh mon aimée
La foi viendrait au souvenir de tant de bontés
Elle avait le béguin pour moi
Brunette tendre, idéal femelle
Elle avait le béguin pour moi
Parfaite chatte, parfaitement discrète
Oh mon amour, oh mon aimée
Semez-vous toujours autant sans rien récolter
Oh mon amour, oh mon aimée
La foi viendrait au souvenir de tant de bontés
Oh mon amour, oh mon aimée
Semez-vous toujours autant sans rien récolter
Oh mon amour, oh mon aimée
La foi viendrait au souvenir de tant de bontés
Elle avait le béguin pour moi
Elle croyait à une sorte de joie universelle
QU'ENTENDS TU DE MOI QUE JE N'ENTENDS PAS ?
Qu'entends-tu de moi que je n'entends pas ?
Qu'entends-tu de moi ami, réponds moi
Qu'entends-tu de moi, qu'aurais-je oublié ?
Qu'entends-tu de moi, devrais-je en pleurer ?
Qu'entends-tu de moi que je n'entends pas ?
Que vois-tu de moi que je ne vois pas ?
Que vois-tu de moi ami, réponds moi
Que vois-tu de moi, qu'aurais-je oublié ?
Que vois-tu de moi, devrais-je en pleurer ?
Que vois-tu de moi que je ne vois pas ?
Que sais-tu de moi que je ne sais pas ?
Que sais-tu de moi ami, réponds moi
Que sais-tu de moi, qu'aurais-je oublié ?
Que sais-tu de moi, devrais-je en pleurer ?
Que sais-tu de moi que je ne sais pas ?
CHAPPAQUIDICK
A chacun sa vile manière de faire des chansons
C'est une affaire de bagout, de bourdon
De la même stricte peine qu'on attendrit dans les boucheries
A grands coups de serpillière, à coup de torchon
La méthode charcutière a du bon
Allez, allez, envoie la chanson
Oh mon ruban de mémoire se défait
Il n'y a plus une seule chose, rien ne sait
Tout est à refaire pour moi, retourner sous le parapet
A Chappaquidick
Et pourquoi pas de mouchoirs dans le même ton
Nous sommes en haute couture non de non
Plongés dans la même histoire, encagés par Faraday
Viens, tu me grimpes cul nu, la chanson
Dans ton joli pré carré d'abandon
Que je me laisse glisser, aspirer vers le parapet
Dans le même divinoir, à quoi bon
Revenir à Marilyne, à Jason
Si le mauvais temps nous mène, oh la vache, loin de l'Hellespont
A Chappaquidick
Tu me diras responsable à foison
Je te répondrai coupable que non
Pourquoi être aussi avare, aigrefin dans un même con
Tout est affaire de chair, affaire de don
On ne prive pas de fer forgeron
Si on finit tous un jour une nuit comme un Kennedy
Alors pourquoi me refaire Audubon
Va tu connais ma nature pour de bon
Et puis à chacun son tour au thé-dansant
Moi, scoumoune aidant
Ce fut Chappaquidick
CE QUI N'EST PAS DONNE EST PERDU
Ce qui n'est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Ne retiens pas les chevaux de ta tendresse
Ce qui n'est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Nous chuchotent au fond du bois les violettes
Ce qui n'est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Ce qui n'est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Ce qui n'est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Ce mot de passe ouvre toutes les tendresses
Ce qui n'est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Qu'abonde au chapiteau brun le sang vermeil
Ce qui n'est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Ce qui n'est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Ce qui n'est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Humecte tes lèvres arides, d'un peu de sève
Ce qui n'est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
A honorer trois fois jour dit la princesse
Ce qui n'est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Ce qui n'est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Ce qui n'est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Va au baiser comme on va à la fontaine
Ce qui n'est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Voilà le contrepoison des chants funèbres
Ce qui n'est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Ce qui n'est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
EN SOUVENIR DE JADE
J'aimions nous mettre au vert sur un lac de signes
Quand une nuit de tempête, zut, j'ai perdu le fil
Comme le mauvais temps me poussait aux extrêmes
J'ai pris le mors aux dents, j'ai mis la gomme
Hisse ho, malheureux,
Cette crémation d'os, pue le destin atroce
Hisse ho, moussaillon
En souvenir de Jade
Salers et ferrandaises, iraient à mon bonheur
Ces grosses bêtes à gros ventre, ces mamans silencieuses
Animal, mon ami, dans mon aéroport
Décollent toutes les vies, mais aucune m'emporte
Plus le temps d'être odieux
De faire à ma nature des boutonnière, des coutures
Plus le temps d'être sage
De passer un corsage au dindon
Je prenais dans l'ivresse pour les accus du rêve
Quelques cris affûtés, un peu de son encre de sèche
Mais un jour au Congo la veille de Noël,
J'ai su que mon tombeau serait une hirondelle
Il est temps cher enfant
De mettre de côté, toutes tes vanités,
Il est temps cher enfant
Dans ton abécédaire, d'enluminer
Air sur ma bouille aimée, qui parle de vaisseaux
Je creuse son décolleté, je l'embrasse de très haut
Mais avalanche de torches dans ce réduit de mort
On s'y luxerait la hanche
Hisse ho, malheureux
Cette crémation d'os, pue le destin atroce
Hisse ho, moussaillon
En souvenir de Jade
Plus le temps d'être odieux
De faire à ma nature des boutonnière, des coutures
Plus le temps d'être sage
De passer un corsage au dindon
MARQUIS
A bout de désir
Quand le cœur défaille
Quand la vie est de sang et de paille
A bout de désir
Sans fin on s'attarde
Prisonnier d'un corset de larmes
Oh Marquis oh quel est ce temps ?
Qu'allons nous y faire finalement ?
Oh à bout de désir
Ça se travaille
Adieu beauté de l'onde et des vagues
Au loin Beaugency
De loin on trésaille
Mais la pluie du présent est glaciale
Oh Marquis la course est relancée
Oh Marquis qui allons-nous tuer ?
Avide Marquise
Sur l'autre rive
Mais le cœur est de fer et de givre
On voit sous la mantille
La palpitante caille
On se jure d'étouffer l'animal
Oh Marquis que le chemin est long
N'y aurait-il pas de plus juste comportement ?
Ami dans les grands livres
Quand l'amour défaille
Quand ne reste que sang
Le monstre dévêtu
Livre bataille
A l'univers de deuil et d'étoiles
Oh Marquis oh quel est ce temps ?
Qu'allons nous y faire finalement ?
A bout de désir
Quand le cœur défaille
Adieu beauté de l'onde et des vagues